DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 335

23 aug 1867 Le Vigan GALABERT Victorin aa

Il ne vous sera pas facile de voir à Lyon en ce moment des membres de la Propagation de la foi. – Le P. Alexandre.

Informations générales
  • DR06_335
  • 3089
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 335
  • Orig.ms. ACR, AJ 168; D'A., T.D. 32, n. 168, pp. 152-153.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DES AISES
    1 OEUVRES MISSIONNAIRES
    1 REFORME DE LA VOLONTE
    1 TRAVAIL DE L'ETUDE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 CHILIER, ALEXANDRE
    2 DAUDE, THEODORE
    2 DESGEORGES, FRANCOIS-AMEDEE
    2 GATTELIER, CHARLES DE
    2 LUQUET
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 PLEINDOUX, AUGUSTIN
    2 SERRES, LOUIS-AMBROISE-GUSTAVE DE
    2 SURIAN, MADAME DE
    3 LYON
    3 MARSEILLE
    3 MONNA, LE
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Le Vigan, 23 août [18]67.
  • 23 aug 1867
  • Le Vigan
La lettre

Mon cher ami,

Le mois de septembre est un mauvais mois pour voir à Lyon des membres de la Propagation de la foi; ils sont à la campagne. M. l’abbé de Serres est au Monna; Madame de Surian, dont l’oncle M. de Gatellier s’était mis à ma disposition, est à la campagne, je ne sais où. Mais je prie un de nos anciens élèves, M. Daudé, qui loge quai d’Herbouville, 8, de vous trouver quelques renseignements; vous pouvez aller le trouver de ma part. Priez M. de Cabrières de vous donner une lettre pour M. Luquet, rédacteur des Annales de la propagation, et si Mgr veut vous recommander à M. Des Georges, ce sera très bien. M. Des Georges m’a fait, il y a peu de jours, une impolitesse; je ne pense pas devoir m’adresser à lui. Les détails que vous me donnez sur Pleindoux ne seraient pas complets, s’il était vrai qu’il vous eut dit que j’étais stupidement fou(1).

Je voudrais bien que vous ne partissiez que le 21. Peut-être alors pourrais-je vous accompagner à Marseille. [Le] Père Alexandre a besoin de rester au Vigan pour se mater et étudier. Ce garçon-là est bon, mais d’une désolante mollesse. Il faudra le faire marcher très vigoureusement. C’est triste, mais c’est ainsi.

Adieu, et tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La lettre du P. Galabert ne contient pas ce détail que quelque bonne âme se sera empressée de rapporter au P. d'Alzon, au mépris d'ailleurs de la vérité, car le P. Galabert affirme le 26 août: "Il n'a pas été dit un mot de vous".