DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 339

24 aug 1867 Le Vigan CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Le mieux serait de vous arrêter à Nîmes. – L’affectation des Oblates à Nîmes. – J’ai oublié la science des choses aimables.

Informations générales
  • DR06_339
  • 3092
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 339
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 405; D'A., T.D. 29, n. 98, pp. 114-115.
Informations détaillées
  • 1 ATELIERS
    1 CO-FONDATRICE DES OBLATES
    1 COMPTES
    1 ENSEIGNEMENT DES LANGUES
    1 HABILLEMENT DU RELIGIEUX
    1 INFIRMERIE
    1 OBLATES
    1 PARENTS
    1 REPAS
    1 SUPERIEURE
    2 BERNASSAU, MARGUERITE
    2 BOURRIER, MARIE DE LA PRESENTATION
    2 BRESSON, JUSTINE
    2 BRUN, AUGUSTINE
    2 BRUN-VILLARET, FELICITE
    2 CLAVIER, MARIE DES ANGES
    2 COMPAND, ALEXANDRINE
    2 DALMIER, NATHALIE
    2 DALMIER, ROSE
    2 DAMENNE, LOUISE
    2 FABRE, ROSALIE
    2 FRANCOISE, SOEUR
    2 MARIE-RAYMOND, SOEUR
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 SALZE, THERESE
    2 SARRAN, VALERIE
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 ROCHEBELLE, FAUBOURG DU VIGAN
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Le Vigan, 24 août [18]67.
  • 24 aug 1867
  • Le Vigan
La lettre

Ma chère fille,

C’est encore moi. Si vous ne devez pas vous arrêter à Nîmes, écrivez-moi par le télégraphe: Je ne puis m’arrêter, ou bien: J’arrive tout droit. Je ferai retenir vos places à Montpellier. Pourtant, malgré mon désir de vous voir le plus tôt possible, il me semble qu’il serait bon de vous arrêter quelques heures à Nîmes, parce que vous n’auriez plus absolument rien – je ne dis pas à vous reprocher – mais à vous laisser reprocher. Je fais dire au P. Picard que je le conjure d’être à Paris, le 29 au matin, pour arranger l’affaire de Soeur Raymond.

Dans la dépêche, si vous en envoyez, il faut indiquer le nombre de places à retenir. Alors il faudrait dire 2 ou 3 places pour tel jour. Vous arrivez à Montpellier, à 7 heures; vous en repartez à 8. Le bureau est à l’angle de la rue de l’embarcadère et du boulevard, en face de l’observatoire.

Voici le travail préparatoire que nous avons fait pour les Oblates qui seront à Nîmes.

Supérieure, vous savez.

Cuisine: Soeur Thérèse, Soeur Marie, Soeur Rosalie.

Lingerie: Soeur Nathalie, Soeur Alexandrine, Soeur Rose.

Infirmerie: Soeur Félicité, qui est convertie.

Petit dortoir: Soeur Marguerite, Soeur Marie des Anges, Soeur Justine.

Grand dortoir: Soeur Valérie, Soeur Louise, Soeur Augustine.

Les Soeurs, chargées du dortoir, ne sortent que pour le dortoir; le reste du temps, elles forment un atelier sous la direction de Soeur Marguerite qui pourra vous tenir les livres; elle les tient à Rochebelle. La petite Anglaise ne fait pas trop mal. J’espère qu’elle vous sera utile, mais pas encore.

Adieu, ma chère fille. Ne me demandez donc pas pardon(1). De quoi, je vous prie? Ne savais-je pas ce qui pouvait arriver et ne suis-je pas bien dédommagé? Allez. Vous voudriez que je vous dise bien des choses. Eh! bien, je ne vous les dirai pas. J’ai oublié la science des choses aimables. Adieu donc et tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Inutile de rien offrir à la supérieure. Nous hébergeons ici deux Assomptiades.1. De la froideur que sa famille témoigne au P. d'Alzon.