DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 363

7 sep 1867 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

Affaire d’argent. – Demandez à M. Valat si on a parlé au Conseil général du chemin de fer du Vigan.

Informations générales
  • DR06_363
  • 3120
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 363
  • Orig.ms. AG 198; D'A., T.D. 27, n. 196, p. 148.
Informations détaillées
  • 1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 GARES
    1 INDEMNITES D'EXPROPRIATION
    1 LEGS
    2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 REGIS, M.-GREGOIRE DE
    2 VALAT, ANSELME
    3 NIMES
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Le Vigan, 7 sept[embre 18]67.
  • 7 sep 1867
  • Le Vigan
La lettre

Cher ami,

J’écris à Mlle de Mérignargues pour avoir de l’argent du legs(1), mais allez voir M. Valat, qui est à Nîmes le lundi, à partir de 9 heures. Il faut lui expliquer que, parti de Nîmes le 1er [septembre], quand je vous avais prié d’en partir vers le 3 ou le 4, il y a eu un malentendu de lettres. Enfin vous lui direz ce que vous pourrez. Ce n’est pas le 19 mais le 20 que je comptais être à Nîmes. J’avais fixé pour le 19 au matin quelque affaire ici.

Il faudrait dimanche soir savoir le résultat de ma lettre à Mlle de Mérignargues. Si toutes ces branches cassent, j’en ai une autre, pourvu que vous vouliez bien me répondre. Adieu, cher ami. Mille fois à vous en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Demandez à M. Valat s'il sait qu'on ait parlé au Conseil général du chemin de fer du Vigan. Il paraît qu'ici tout le monde place décidément la gare dans mes prairies, de l'autre côté de la rivière. Ce serait pour moi une affaire superbe(2). Mais en ce moment c'est la voix unanime des Viganais.1. Le collège avait bien besoin d'argent, et le P. d'Alzon espérait obtenir quelque chose sur le legs fait par Mlle de Régis, mais ce legs n'était pas exigible avant un an. Le P. d'Alzon escompte que l'intervention d'Isabelle de Mérignargues, amie intime de la défunte, auprès de M. de Régis lui obtiendra le versement anticipé d'une partie de la somme léguée (lettre de Vincent de Paul Bailly du 8 septembre).
2. M. Valat écrivit au P. d'Alzon le 18 septembre que, n'étant pas membre du Conseil général - allusion non sans amertume à son échec aux élections du mois précédent - il ne savait rien à ce sujet. Il le mettait cependant en rapport avec un entrepreneur qui savait que les propriétés du P. d'Alzon seraient traversées par la voie ferrée. Les indemnités sont accordées très largement, disait M. Valat, "mais soyez sur vos gardes, ne vous hâtez pas", puis avec un soupir: "mais je vous le prédis: vous irez trop vite et vous n'aurez pas assez!"