- DR06_372
- 3131
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 372
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 406; D'A., T.D. 29, n. 103, p. 119.
- 1 CELLULE
1 CHAPITRE GENERAL
1 COLLEGE DE NIMES
1 COMPASSION DE LA SAINTE VIERGE
1 CURE
1 ENFANTEMENT DES AMES
1 OBLATES
1 TRAITEMENTS
2 ARNAL DU CUREL, MADAME
2 COMTE, ANTOINE-THEODORE
2 COULOMB, LOUISE
2 LAURE, SOEUR
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI - A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- [Nîmes,le] 22 sept[embre 18]67.
- 22 sep 1867
- Nîmes
Ma chère fille,
Je suis arrivé à bon port. L’affaire de M. Conte est consommée. Au point de vue matériel, il est positivement gâté: il aura 8 mille francs de traitement. Aucun curé du diocèse n’approche de ce chiffre. La paroisse compte douze mille habitants. Monseigneur a écrit à la supérieure g[énéra]le que ce choix était irrévocable. Je tiens ce dernier détail de Soeur Laure. C’est Monseigneur qui a tout fait; il n’y faut plus revenir(1).
Les Oblates vont bien mieux que je ne pensais; leurs dispositions sont excellentes. J’ai présidé le Chapitre. A propos de Notre-Dame des Sept Douleurs, j’ai expliqué pourquoi une Oblate devait être une mère féconde par la souffrance. Après le Chapitre, nous sommes allés, avec Louise(2), visiter le pavillon. Je pense que vous serez contente de la distribution des appartements. De votre chambre vous surveillez la salle d’études et l’atelier. Cette dernière pièce sera aussi la salle de communauté. Outre le parloir commun, vous pourrez en avoir un pour vous. Que de choses à vous dire! mais le temps me manque.
Je ne vous laisse pourtant pas, car j’ai bien parlé trente fois de vous depuis ce matin, et ce n’étaient pas des médisances.
Adieu, ma fille. A revoir, je l’espère, dans une quinzaine de jours. Mille choses à Mme Arnal et à vos filles. Il paraît que chez vous on est très content de la combinaison du pavillon.
Mille fois vôtre.
E.D'ALZON.2. Louise Coulomb.