DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 380

30 sep 1867 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Londres. – Il faut que je voie Mgr Mermillod. – Les santés au prieuré. – L’abbé de Cabrières est tout heureux d’aller vous prêcher à Auteuil. – Une note de Mgr de Ségur sur le concile. – Les projets de Talabot.

Informations générales
  • DR06_380
  • 3139
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 380
  • Orig.ms. ACR, AD 247; D'A., T.D. 23, n. 950, pp. 276-277.
Informations détaillées
  • 1 AUMONIER
    1 CONCILE DU VATICAN
    1 GARES
    1 INDEMNITES D'EXPROPRIATION
    1 MALADIES
    1 MISSION D'ANGLETERRE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 PREMIERE COMMUNION
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 RETRAITES PASTORALES
    1 SANTE
    1 SOEURS CONVERSES
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 GALERAN, HENRI
    2 MERMILLOD, GASPARD
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 SEGUR, GASTON DE
    2 TALABOT, PAULIN
    3 AUTEUIL
    3 BREST
    3 GENEVE
    3 LONDRES
    3 MARSEILLE
    3 PARIS
    3 ROCHEFORT-DU-GARD
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, 30 sept[embre 18]67.
  • 30 sep 1867
  • Nîmes
  • Si je vais à Paris, comme je le désire, ce sera en décembre ou janvier.
La lettre

Ma bien chère fille,

La retraite(1) m’a empêché de vous écrire, comme je l’aurais bien voulu. C’est pour cela que j’ai chargé la Mère M.-Gabrielle de vous donner ma réponse au sujet de Londres. Je ne vous avais parlé du P. Picard que parce que vous m’aviez demandé de l’y envoyer d’abord pour quelque temps. Il m’est parfaitement indifférent d’y mettre tout d’abord le P. V[incent] de P[aul], sauf que je pense qu’il est très surexcité et qu’il a besoin d’un très long repos. Mais tout s’arrange, du moment que nous avons un an devant nous(2). Quant à mon voyage à Paris, il dépend de Mgr Mermillod, que je tiens à voir à Paris ou à Genève – peu importe! – pourvu que je le voie.

Vous êtes sans doute tenue au courant de la santé de la Soeur converse du prieuré, qui, hier, était mourante. Je vous engage à ordonner à la Mère M.-Gabrielle de soigner sérieusement son rhume; il pourrait lui jouer quelque mauvais tour, si elle le néglige. L’abbé de Cabrières est tout heureux d’aller vous prêcher à Auteuil. J’en ai demandé la permission, en votre nom, à Monseigneur; il l’a accordée de la façon la plus aimable. Peut-être feriez- vous bien de l’en remercier, cela produirait le meilleur effet. L’abbé de C[abrières] préférerait, je crois, la retraite de la première communion.

Mgr de Ségur m’écrit qu’il va m’envoyer une note par vous. Soyez assez bonne pour me l’expédier au plus tôt. C’est à propos du concile qui me préoccupe beaucoup. J’ai mille choses à vous dire, et l’on me dérange sans cesse. Soyez assez bonne pour vous informer de la grosse question qui me préoccupe. Talabot renonce-t-il au chemin de Marseille à Brest ou Rochefort? Et s’arrête-t-il au Vigan? comme on dit. C’est énorme pour moi.

Adieu, ma fille. Il faut que je courre chez Monseigneur. Mille fois vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La retraite pastorale de Nîmes (22-28 septembre).
2. Le P. Picard venait de se rendre à Londres et avait réglé pour un an avec le clergé local la succession de l'abbé Galeran chez les R.A. (Picard, 20 septembre, et Mère M.-Eugénie, 22 septembre).