DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 412

26 nov 1867 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le service du zouave Pascal. – L’avis de l’évêque: traîner votre affaire en douceur et avoir des noviciats en province. – Je prends sur moi de conduire Mère M.-Gabrielle au Vigan. – Cinq réunions à présider aujourd’hui.

Informations générales
  • DR06_412
  • 3175
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 412
  • Orig.ms. ACR, AD 1456; D'A., T.D. 23, n. 955, p. 285.
Informations détaillées
  • 1 NOVICIAT
    1 PATIENCE
    1 RELATIONS DU PERE D'ALZON AVEC LES ASSOMPTIADES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SERMONS
    1 SERVICE FUNEBRE
    1 ZOUAVES PONTIFICAUX
    2 ALLEMAND, LOUIS
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 DARBOY, GEORGES
    2 LANDRIOT, JEAN-BAPTISTE
    2 PASCAL, HENRI
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 BRIGNON
    3 MENTANA
    3 PARIS
    3 REIMS
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes, le 26 novembre 1867].
  • 26 nov 1867
  • Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

J’ai trouvé votre lettre, au retour d’une course à Brignon, où je suis allé dire une messe pour le repos de l’âme du zouave pontifical, qui nous a représentés à Mentana. Ce village, qui a eu un autre zouave blessé au même combat, méritait cet honneur. L’abbé de Cabrières y a prêché une oraison funèbre parfaite(1). Après la messe, quatre jeunes hommes du même village sont venus s’offrir pour la semaine prochaine, et Brignon ne compte que 250 catholiques.

Quant à votre affaire(2), je viens d’en parler à l’évêque. Il n’en revient pas, mais il est d’avis que pour le moment il faut traîner en douceur. Je suis de son avis. Il a été entièrement du mien, quand je lui ai dit qu’il était indispensable que vous eussiez des noviciats en province. C’est une question à préparer très sérieusement. Ce me sera un motif d’aller à Paris, si vous devez y être, à la fin de janvier ou au commencement de février.

Nous avons un temps admirable, et je crois pouvoir prendre sur moi de conduire Mère M.-Gabrielle au Vigan. Adieu, bien chère fille. Je n’ai aujourd’hui que cinq réunions à présider. Je sors de la seconde, il m’en reste trois.

Mille fois vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Ce service présidé par le P. d'Alzon eut lieu le 25 novembre. Louis Allemand, professeur au collège, en donna un long compte rendu à la *Semaine religieuse de Nîmes* du 1er décembre. Il fit une large part à l'analyse du sermon de M. de Cabrières. Voir aussi *Lettre* 3177.
2. A savoir l'opposition soudaine de l'archevêque de Paris à la fondation que les R.A. envisageaient de faire à Reims à la demande de l'archevêque, Mgr Landriot (lettre de Mère M.-Eugénie du 24 novembre).