DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 5

4 jan 1868 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Vous m’êtes constamment présente dans vos tribulations. – Deux maisons-mères de Paris ne pourraient essaimer dans la même ville de province?

Informations générales
  • DR07_005
  • 3223
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 5
  • Orig.ms. ACR, AD 1465; D'A., T.D. 24, n. 964, p. 3.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 ARCHEVEQUE
    1 ERECTION DE MAISON
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 PATERNITE SPIRITUELLE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SUPERIEUR ECCLESIASTIQUE
    1 SUPERIEURE GENERALE
    2 BONALD, LOUIS-JACQUES-MAURICE DE
    2 DARBOY, GEORGES
    2 DONNET, FRANCOIS
    3 BORDEAUX
    3 LYON
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, 4 janvier 1868.
  • 4 jan 1868
  • Nîmes
La lettre

Un malentendu a empêché, je le crains, ma lettre d’hier de partir par le courrier du matin, je le regrette. Je ne puis vous dire combien vous m’êtes constamment présente dans vos tribulations. Mais on vous fait la partie belle. Comment! l’usage de l’archevêché est de ne pas permettre à deux maisons-mères de Paris d’essaimer en province dans les mêmes villes? Mais Bordeaux n’avait-il pas le Sacré-Coeur, Saint-Maur et d’autres que j’ignore, quand vous y êtes allée? Et Lyon donc? Or ici se présente une question. Est-ce l’archevêque de Paris qui jugera, selon les populations, des pensionnats qu’il peut autoriser dans les villes de province? Quelle guerre, dans ce cas, à lui faire faire par les évêques! Cette question bien posée, bien présentée à l’épiscopat, est grosse de tempêtes.

J’avais autre chose à vous dire, mais il fait un froid de loup et je m’arrête pour aujourd’hui. Ne voyez dans ces lignes que mon désir d’être pour vous une consolation, quand vous souffrez.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum