DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 9

• DR07_009
• 3228
• DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 9
• Orig.ms. ACR, AD 1468; D'A., T.D. 24, n. 967, p. 5.

• 1 CONSTITUTIONS DES RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
  1 HUMILITE
  1 PRIEURE DE NIMES
  2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
  2 DARBOY, GEORGES
  2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
  2 ROCHER, MADAME ADRIEN DE
  2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
  3 ROME
• A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• [Nîmes, le 16 janvier 1868](1).
• 16 jan 1868
• Nîmes
• Evêché|de Nîmes

Ma chère fille,

Si j’ai lu votre lettre à Monseigneur, c’est que c’est le meilleur moyen de gagner sa confiance. Ce qui n’est pas dans ses idées, en dehors du mode de communication, c’est de se mettre trop en avant. C’est pour cela, par exemple, qu’il a préféré à Rome avoir recours au P. V[incent] de P[aul] qu’à son agent, et il en est de tout à peu près de même. Il importe de connaître le genre d’aide qu’on peut en attendre.

Quant à Soeur Thérèse(2), elle était folle avant que sa mère ne fût ici, elle le sera quand sa mère partira. C’est une tête affaiblie qui ne voulait, me disait-elle, que faire sa volonté. Je la verrai demain. Mme de Rocher est elle-même souffrante et ne peut guère aller voir sa fille. Celle-ci, du reste, n’a rien dit, à ce qu’il paraît.

Ne vous fiez pas à Virginie, parce que je ne pense pas qu’elle néglige l’affaire de l’approbation(3). Elle a fait la même chose à Saint-Maur, qui a reçu les Animadversiones par ailleurs que par elle, et toutefois on prépare (on l’a dit) un travail sur ces Animadversiones.

Adieu. Tout vôtre en toute hâte.