DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 22

10 feb 1868 Lavagnac GOUY Marie du Saint-Sacrement ra

J’ai été souffrant, j’ai été occupé. – Vous commencez l’année à la manière des saints auxquels Dieu multiplie les épreuves. – Varia. – La vie s’écoule et nous ne nous voyons plus.

Informations générales
  • DR07_022
  • 3245
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 22
  • Orig.ms. ACR, AL 438; D'A., T.D. 36, n. 42, pp. 146-147.
Informations détaillées
  • 1 AUMONIER
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 EPREUVES
    1 MALADES
    1 MIRACLE
    1 PREDICATIONS DE CAREME
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 ZOUAVES PONTIFICAUX
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BOLOT, MADAME
    2 VARIN d'AINVELLE, CECILE
    2 VARIN D'AINVELLE, JEANNE-EMMANUEL
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME J.-B.-FELIX
    3 ALES
    3 MONTE ROTONDO
    3 PARIS
    3 ROME
  • A SOEUR MARIE DU SAINT-SACREMENT DE GOUY
  • GOUY Marie du Saint-Sacrement ra
  • Lavagnac, 10 fév[rier 18]68.
  • 10 feb 1868
  • Lavagnac
La lettre

Et moi aussi, ma chère fille, je suis bien [en] retard avec vous. J’ai été souffrant, j’ai été occupé, j’ai envoyé le P. V[incent] de Paul à Rome, ce qui m’a forcé à faire un peu de son ouvrage. Ainsi je suis à la campagne pour préparer mon carême, que je me serais dispensé de prêcher aux enfants, si le P. V[incent] de P[aul] eût été à Nîmes. Mais il est si utile soit à Rome, soit à Monte Rotondo où se trouvent presque tous les zouaves nîmois, que j’ai dû le laisser au-delà du temps prévu.

Vous avez donc bien des malades? C’est commencer l’année à la manière des saints, auxquels Dieu veut multiplier les épreuves. Dites à Soeur Jeanne-Emmanuel que j’ai beaucoup vu à Alais sa mère et sa soeur, de qui je suis toujours plus content. J’y ai vu aussi Marthe de la Chadenède, qui me fait l’effet d’aller sur une très bonne route. Il ne s’agit que de savoir quel temps elle doit mettre pour arriver. Qu’est devenue votre petite miraculée(1)? Je n’en entends plus parler.

Adieu, ma bien chère fille. J’avais pensé aller à Paris vers cette époque; j’en suis empêché, je le regrette bien vivement, car la vie s’écoule et nous ne nous voyons plus. Que N.-S. vous donne tout ce qui vous est nécessaire pour porter vos croix de malades!

Tout vôtre. J’espère que vous n’en doutez pas.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 2988 et n. 2.