DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 50

16 mar 1868 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

M. Picard a 2.000 francs pour vous. – Un cancan divertissant. – Une croix pour Pécoul. – La conversation du P. Freyd.

Informations générales
  • DR07_050
  • 3277
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 50
  • Orig.ms. ACR, AG 220; D'A., T.D. 27, n. 218, pp. 165-166.
Informations détaillées
  • 1 CONCILE DU VATICAN
    1 HONNEURS
    1 INSTITUTS RELIGIEUX
    1 LEGION ROMAINE
    1 SUBVENTIONS
    1 SUPERIEUR GENERAL
    1 ZOUAVES PONTIFICAUX
    2 ALBIOUSSE, NUMA D'
    2 FREYD, MELCHIOR
    2 PECOUL, AUGUSTE
    2 PICARD, PIERRE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 SAISY, CAPITAINE DE
    2 VIARD, CAPITAINE
    3 NIMES, DIOCESE
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Nîmes, le 16 mars 1868.
  • 16 mar 1868
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Cher ami,

M. Picard a pour vous 2.000 francs; par conséquent, vous n’avez qu’à tirer sur lui pour ce qui vous est nécessaire. Vous irez doucement, et Dieu ne nous abandonnera pas. Les détails sur le cancan Saisy-Viard-d’Albiousse est ravissant et m’a bien diverti(1). La légion romaine sera un excellent contre-poids.

Pécoul, secrétaire d’ambassade à Madrid, élève de Clichy, camarade de votre frère, veut une croix pontificale. Il vous écrira, faites quelque chose pour lui. Il est affligé de cinq millions de fortune, est excellent chrétien et fait beaucoup de bonnes oeuvres. Quant à la conversation du P. Freyd, elle a un grand intérêt, j’en parlerai à l’évêque(2).

Adieu. Je suis un peu pressé, mais écrivez-moi. Vos lettres me font un bien immense. Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Ce qui a diverti le P. d'Alzon dans la lettre du P. Bailly du 10 mars, c'est la façon dont il s'y est pris pour amener les officiers à changer d'attitude envers les zouaves nîmois (v. *Lettre* 3268 et n. 1).
2. Le P. Freyd, supérieur du Séminaire français, trouvait que l'évêque de Nîmes était tout désigné pour présider "le chapitre de généraux d'Ordre ou de Congrégation" que préconisait le P. d'Alzon (v. *Lettre* 3268) en vue du concile (lettre du P. Bailly du 12 mars).