DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 85

3 jun 1868 Nîmes GALABERT Victorin aa

Gardez l’autorité. – J’aurai de l’argent plus tard. – Il faut perfectionner et aller lentement.

Informations générales
  • DR07_085
  • 3322
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 85
  • Orig.ms. ACR, AJ 188; D'A., T.D. 32, n. 188, p. 167.
Informations détaillées
  • 1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
    1 AUTORITE RELIGIEUSE
    1 CHEMIN DE FER
    1 INDEMNITES D'EXPROPRIATION
    1 MEDECIN
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 OBLATES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BALMELLE, COLOMBE
    2 BERNASSAU, MARGUERITE
    2 DAMENNE, LOUISE
    2 LAMPRE, BARTHELEMY
    2 SALZE, THERESE
    2 SARRAN, VALERIE
    3 ANDRINOPLE
    3 CARAGATCH
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • [Nîmes], 3 juin [18]68.
  • 3 jun 1868
  • Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

Je ne puis que vous dire un mot:

1° Gardez l’autorité et laissez-en peu à Soeur Thérèse.

2° Donnez les permissions. Soeur Thérèse est une bonne fille, mais a bien des reproches à se faire.

3° Je ne sais pour le moment où donner de la tête. Pour de l’argent, toutefois, j’en aurai dans quelque temps, car on me prend pour le chemin de fer la prairie qui est devant la maison du Vigan; mais je ne sais quand on l’achètera, probablement le plus tard possible. Ici rien de nouveau, il y a arrêt dans l’entrée des filles. Toutefois si nous avons perdu Soeur Louise, nous avons fait quelques précieuses acquisitions.

4° Ce que vous faites pour les bonnes oeuvres est excellent, il faut à présent perfectionner et aller lentement. Je crois que vous faites bien pour quelque temps de n’avoir qu’une maison en ville(1).

5° Nous verrons pour vos commissions diverses.

Adieu, cher ami; vous pouvez lire ma lettre aux Soeurs.

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Et d'attendre avant d'ouvrir à Caragach le pensionnat souhaité par la communauté catholique. L'affaire est d'ailleurs indécise, les catholiques ne s'étant pas encore mis d'accord sur le financement. "En ce moment, écrit le P. Galabert, le 10 mai, il est plus opportun de se taire. Je me contente de dire que l'établissement du pensionnat à Caragach nous crée des embarras et est plutôt une charge puisqu'il nous oblige à avoir deux maisons; car nous ne pouvons laisser celle de la ville où les Soeurs doivent s'occuper des oeuvres de charité." Le 23, il écrit que les malades commencent à venir, et le 30: "Les malades continuent à venir et je vais me hâter d'organiser une petite pharmacie sous la direction du Rév. P. Barthélemy, à qui j'ai abandonné ce soin. Il est plus au courant que moi de la médecine pratique... Un médecin polonais, attaché au régiment des Cosaques ottomans, m'a promis de venir tous les jours quand je voudrais donner des consultations gratuites. Les Soeurs Thérèse et Colombe s'occuperont spécialement des malades et des pauvres; Soeur Valérie et Soeur Marguerite sont chargées la première des élèves payantes, la 2ème de l'école gratuite."