DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 96

24 jun 1868 Nîmes CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Soyez bonne dans votre dernière conversation avec le P. Hippolyte.

Informations générales
  • DR07_096
  • 3333
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 96
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 407; D'A., T.D. 29, n. 122, pp. 145-146.
Informations détaillées
  • 1 BAVARDAGES
    1 BONTE
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 NOVICIAT
    1 OBLATES
    2 ARNAL DU CUREL, MADAME
    2 BALMELLE, COLOMBE
    2 BERNASSAU, MARGUERITE
    2 BRUN, AUGUSTINE
    2 DAMENNE, LOUISE
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 MELANIE, OBLATE
    2 SALZE, THERESE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ANDRINOPLE
    3 ROCHEBELLE, FAUBOURG DU VIGAN
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Nîmes, 24 juin 1868.
  • 24 jun 1868
  • Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Pour aujourd’hui, vous n’aurez qu’un mot qui vous arrivera le jour même de votre départ. Laissez Soeur Mélanie à Rochebelle. Laissez Soeur Aug[ustine] voir ses parents; elle en a pour longtemps avant de retourner au Vigan. Quant au P. Hippolyte, puisqu’il vous a parlé comme il l’a fait, c’est une preuve qu’il commence à se détendre. Soyez bonne dans votre dernière conversation.

Je reçois à l’instant des lettres d’Andrinople. Il y en a une pour le P. Hippolyte; voulez-vous la lui remettre? Profitez de l’occasion pour le conjurer de s’occuper de Rochebelle, que vous savez que je le désire, mais qu’il n’est pas étonnant que peu à peu les postulantes devenues novices viennent à Nîmes. J’ai vu votre soeur ce matin. On a tiré hier à la belle lettre les Soeurs qui iront après-demain à votre rencontre.

Faites mes compliments à Mme Arnal. Les Soeurs d’Andrinople ont été un peu étonnées de ma lettre sur le départ de Soeur Louise(1). Il faudra poser en principe que certaines conversations sont défendues; au moins les bonnes novices pourront se mettre à l’abri des cancans.

Mille fois vôtre, chère enfant, et au grand bonheur de vous revoir.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. "La lettre que vous m'avez chargé de lire aux Oblates, écrit le P. Galabert le 13 juin, les a mises sens dessus dessous. Il paraîtrait que Sr Louise n'a jamais passé une semaine sans manifester le désir de s'en aller; et ce serait surtout les efforts des Srs Thérèse, Colombe et Marguerite qui l'auraient maintenue. Se trouvant privée de leur appui et conseil et n'ayant plus personne à qui confier les idées qui lui passaient par la tête, elle se serait démontée. Les diverses Soeurs m'assurent ne lui avoir jamais rien dit qui pût la détourner de sa vocation. [...] Il paraîtrait aussi que la Supérieure générale n'est pas très fidèle à conserver les petits secrets qu'on lui confie [...]."