DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 102

28 jun 1868 Nîmes SAUGRAIN Hippolyte aa

D’après la supérieure des Oblates, la maison va assez bien. – Je me suis lourdement trompé sur Soeur Thérèse. – Soeur Véronique. – Le P. Emmanuel s’en tirera. – L’Espérou. – Le P. Laurent. – Où en sont le vin et le foin de Montmau?

Informations générales
  • DR07_102
  • 3340
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 102
  • Orig.ms. ACR, AK 193; D'A., T.D. 33, n. 203, pp. 125-126.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 CRITIQUES
    1 PAROISSE
    1 PRODUITS AGRICOLES
    1 VIN
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BOFFINTON, JEAN-BAPTISTE
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 LAURENT, CHARLES
    2 SALZE, THERESE
    2 VILLARET, VERONIQUE
    3 ESPEROU, L'
    3 MONTMAU
    3 VIGAN, LE
    3 VIGAN, PROPRIETE LAVALETTE
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • Nîmes, 28 [juin] [18]68(1).
  • 28 jun 1868
  • Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

La supérieure des Oblates est arrivée. Elle m’a, en effet, rendu compte de ses impressions. Le résultat est que, sauf certains tiraillements, la maison va assez bien. Seulement les paquets tous les jours nouveaux que je découvre sur Soeur Thérèse me la font excuser au point de vue du mauvais esprit, mais me font voir l’erreur où j’étais; elle est incapable d’être supérieure. Je suis résolu à en revenir à Soeur Véronique, puisqu’elle est guérie. Il faut arranger les choses pour qu’elle soit ici du 25 au 26 juillet. Elle fera ses voeux, restera quelque temps avec nous et partira avec le P. Galabert.

Quant au P. Emmanuel, je crois qu’il s’en tirera. Chaque jour on nous annonce des élèves. Si cela va ainsi, la maison se relèvera. Quant à l’Espérou, il faut aller doucement. Le préfet est parfaitement disposé, mais ne peut pas tout. Quant à la succursale, si nous l’avons avant cinquante-six ans, nous devrons nous estimer bienheureux. Le P. Laurent est dans le plus grand enthousiasme et ne voit rien de beau comme l’Assomption.

Adieu, cher, et courage. Vous ne m’avez pas fait l’honneur de me dire où en étaient le vin de Montmau et vos foins de Lavalette.

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Datée de juillet, cette lettre est certainement de juin, car Mère Correnson revint du Vigan le 25 juin.