DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 104

29 jun 1868 Nîmes GALABERT Victorin aa

La mort du Frère Benjamin. – Je pense à vous donner quatre Soeurs mais n’ai pas d’argent à vous envoyer. – Lisez ma lettre à Soeur Thérèse.

Informations générales
  • DR07_104
  • 3342
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 104
  • Orig.ms. ACR, AJ 191; D'A., T.D. 32, n. 191, pp. 169-170.
Informations détaillées
  • 1 BIEN SUPREME
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 OBLATES
    1 PRIERES POUR LES DEFUNTS
    1 SOUCIS D'ARGENT
    1 SUPERIEURE
    1 SYMPATHIE
    2 BONNEFOY, BENJAMIN
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 SALZE, THERESE
    2 VILLARET, VERONIQUE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, 29 juin [18]68.
  • 29 jun 1868
  • Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

Je m’unis du bien fond du coeur à votre douleur. Péchaire! Pourquoi faut-il qu’un mois s’écoule entre le départ de votre lettre et l’arrivée de la mienne? C’est le 29 que je reçois la triste nouvelle; ces lignes ne pourront partir que le 31 au plus tôt, mais je veux mettre la main à la plume sur-le-champ. Ce pauvre Fr. Benjamin sera bientôt au ciel, je l’espère, s’il n’y est déjà. Enfin nous prierons pour lui. Je pense à vous donner quatre Soeurs: une bonne cuisinière, une très bonne supérieure – mais ceci pour vous seul – et deux couturières capables de faire les gros ouvrages du pensionnat et une foule d’autres travaux. Mais de grâce ne parlez pas de la supérieure(1), jusqu’à ce que vous la teniez. Je voudrais vous envoyer sur-le-champ de l’argent, mais malheureusement je n’en ai pas. Vous savez que le P. Picard s’était chargé de vous venir en aide. Je vous conjure de lire la lettre que j’écris à la Soeur Thérèse; elle la fera souffrir, mais vous verserez le baume et vous apaiserez une irritation inévitable, comme dans toutes les opérations douloureuses.

Adieu, cher ami. Mille fois vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Il songe à Soeur Véronique (*Lettre* 3340).