DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 125

13 aug 1868 Bagnères de Bigorre PICARD François aa

L’idée de n’être pas avec des moutards comme au Vigan amènerait quelques vocations. – Ouverture du chapitre le 8 septembre. – Les eaux me font du bien.

Informations générales
  • DR07_125
  • 3365
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 125
  • Orig.ms. ACR, AE 281; D'A., T.D. 25, n. 281, p. 227.
Informations détaillées
  • 1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 CURES D'EAUX
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    2 CAMPANA, BASILE
    2 HALLUIN, HENRI
    3 ARRAS
    3 BORDEAUX
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Bagnères de Bigorre, 13 août [18]68.
  • 13 aug 1868
  • Bagnères de Bigorre
La lettre

Mon cher ami,

Il est convenu que Votre Majesté n’est pas en colère. Cela posé, je vous prie d’examiner la question suivante. A mes yeux, il est évident que deux ou trois prêtres au moins ne nous viennent pas, parce qu’ils ont peur du noviciat du Vigan. La maison de Paris est-elle disposée de façon à ce que vous puissiez y avoir deux ou trois novices? Je suis convaincu que l’idée de n’être pas avec des moutards, comme au Vigan, amènerait quelques vocations. Mais à Paris pourrait-on avoir une règle quelconque? La maison du Vigan n’en subsisterait pas moins, mais on n’obligerait pas les prêtres à y passer un temps trop long(1).

Tournez et retournez cette idée, elle me paraît digne de préoccuper le Chapitre. Vous ai-je dit que je serai bien à Nîmes avant le 8 sept[embre], mais ce ne sera pas avant ce jour-là que le Chapitre se réunira. Vous pouvez arriver plus tôt, si vous voulez voir votre famille. Les eaux semblent me faire beaucoup de bien. Je me tâte pour en être sûr. Pourtant, je suis étonné de certains résultats.

Adieu, et tout à vous en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Au moment où le P. d'Alzon développe cette idée à l'intention du P. Picard, deux prêtres ont manifesté à ce dernier leur désir d'entrer à l'Assomption, l'abbé Campana de Bordeaux et l'abbé Halluin d'Arras. Le P. Picard vient d'en écrire au P. d'Alzon qui n'a pas encore reçu ses lettres (des 12 et 13 août).