DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 173

• DR07_173
• 3416
• DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 173
• Orig.ms. ACR, AD 1497; D'A., T.D. 24, n. 996, p. 37.

• 1 COLLEGE DE NIMES
  1 PRIEURE DE NIMES
  1 REPOS
  2 LAURENT, CHARLES
  2 MILLERET, EMMANUEL
  2 PICARD, FRANCOIS
  2 VITTE, PIERRE-FERDINAND
• A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• Nîmes, le 17 octobre 1868.
• 17 oct 1868
• Nîmes
• Evêché|de Nîmes

Me voilà de retour de la campagne, où j’ai été prendre un peu de repos, ma chère fille, et en arrivant je trouve 164 élèves dans la maison sans compter la petite pacotille qui arrivera encore à la Toussaint. Voilà ce qui fait la joie du P. Laurent, ce qui fait la mienne. C’est d’abord la preuve, que nous avons acquise, que nos études sont aussi fortes qu’ailleurs, ensuite et surtout que l’esprit est excellent pour le moment chez les élèves, mais surtout encore c’est que j’ai réellement de bien bons religieux et qu’avec notre noyau nous pouvons préparer un corps nombreux et excellent.

La quantité de personnes qui m’ont dérangé, depuis que cette lettre est commencée, me force de me réduire à deux pages. Je tiens pourtant à vous dire que j’ai vu encore hier soir Emmanuel, qu’il va très bien. Vos Soeurs du prieuré sont écrasées. Quand leur enverrez-vous du secours?

Adieu, ma chère fille. J’espère que le P. Picard vous contera tout ce que nous avons fait. J’ai eu avant-hier une bonne conversation avec le P. Vitte. Mille fois vôtre en Notre-Seigneur.