DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 177

26 oct 1868 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Pourquoi êtes-vous malade quand je vais mieux? – Vendez ou faites vendre. – Bien triste de ne pas vous voir ici.

Informations générales
  • DR07_177
  • 3421
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 177
  • Orig.ms. ACR, AD 1498; D'A., T.D. 24, n. 997, p. 37.
Informations détaillées
  • 1 BIENS
    1 MALADES
    2 GOURAUD, HENRI
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 NIMES
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes, vers le 26 octobre 1868](1).
  • 26 oct 1868
  • Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Je ne puis vous exprimer le chagrin que me cause la décision de Gouraud. Je ne chercherai pas à la modifier, mais si nous vous promettions d’écarter de vous tous les ennuis et toutes les préoccupations, ne pourrait-il pas accorder quelque chose? Toutefois je ne veux pas insister. Pourquoi êtes-vous malade quand je vais mieux? Je reviens du Vigan, abasourdi de la foi que j’ai eue pour y faire bien plus que je ne comptais y faire.

Vendez, vendez, vendez ou faites vendre. Le P. Hipp[olyte] et moi nous vous garderons un secret absolu.

Adieu, ma bien chère fille. Tout vôtre et de tout coeur, mais bien triste de vous voir renoncer au projet de venir ici.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Cette date proposée par les T.D. nous semble suspecte. Dans sa lettre du 29 octobre, le P. d'Alzon fait bien allusion à une indisposition de Mère M.-Eugénie, et lui-même revint du Vigan le 26 octobre. Mais dans les lettres voisines de Mère M.-Eugénie, on ne trouve aucune allusion à un projet de voyage à Nîmes qu'une décision du Dr Gouraud aurait empêchée, aucune allusion non plus à la vente dont il est question ici.