DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 179

27 oct 1868 Nîmes PICARD François aa

Le P. Vincent de Paul pourrait aller à Arras en attendant sa nomination officielle d’aumônier du bataillon d’Albiousse. – Le malentendu entre le P. Hippolyte et le P. Emmanuel. – Le banquet des anciens.

Informations générales
  • DR07_179
  • 3423
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 179
  • Orig.ms. ACR, AE 288; D'A., T.D. 25, n. 288, p. 234.
Informations détaillées
  • 1 AUMONIER
    1 BANQUET ANNUEL DES ANCIENS ELEVES
    1 CONCILE DU VATICAN
    1 ECONOMAT GENERAL
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 NOMINATIONS
    1 ZOUAVES PONTIFICAUX
    2 ALBIOUSSE, NUMA D'
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 COMBIE, MAURICE
    2 HALLUIN, HENRI
    2 LAURENT, CHARLES
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ARRAS
    3 ROME
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 27 octobre 1868.
  • 27 oct 1868
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Je vous ai écrit ce matin. Votre lettre m’arrive, et je vous réponds. Les beaux esprits se rencontrent. J’avais pensé à envoyer le P. V[incent] de P[aul] à Arras(1). S’il veut y aller, j’en serai ravi, seulement jusqu’au 1er décembre, où il s’apprêtera à partir pour Rome. Monseigneur fera son traitement jusqu’à ce qu’il soit nommé officiellement aumônier du bataillon d’Albiousse.

La conduite du P. Hippolyte est un peu suffocante, s’il est vrai qu’il ait promis 10.000 francs pour le 15, comme Combié me l’a encore affirmé ce matin. Il est vrai que le P. Laurent affirme, lui aussi, que vous aviez promis d’envoyer quelque chose, mais je n’insiste pas. Seulement il restera établi: 1° que je ne dois pas me mêler des affaires d’argent; 2° que dans tous les embarras ce sera moi seul qui devrai porter tout le poids. Dans ce cas, je vais reprendre mes revenus pour en faire tel emploi que je jugerai à propos.

Le banquet des anciens élèves a été très beau(2) et surtout fécond en bons résultats. J’en espère beaucoup à cause de l’excellente disposition de ceux qui y sont venus.

Adieu, cher. Je vous laisse. Tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. C'est précisément ce que proposait le P. Picard dans sa lettre du 26 octobre. Le P. Vincent de Paul irait pour trois semaines à Arras en attendant le retour du P. Halluin et l'arrivée des religieux qu'y enverrait le P. d'Alzon.
2. La réunion des anciens élèves du collège de l'Assomption eut lieu le 27 octobre. Le P. d'Alzon, "laissant de côté les fameux principes vieux déjà de 80 ans", y but aux principes de 1870, c'est-à-dire à ceux que le concile imposerait à la conscience universelle (*Semaine religieuse de Nîmes* du 1er novembre 1868).