- DR07_188
- 3435
- DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 188
- Orig.ms. ACR, AJ 194; D'A., T.D. 32, n. 194, pp. 172-173.
- 1 EMBARRAS FINANCIERS
1 FRERES CONVERS
1 GARES
1 MISSION DE BULGARIE
1 OBLATES
1 RESSOURCES FINANCIERES
1 SEMINAIRES
1 VENTES DE TERRAINS
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 BONNEFOY, FRANCOIS DE SALES
2 BRUN, AUGUSTINE
2 HALLUIN, HENRI
2 LAMPRE, BARTHELEMY
2 MARTIN, VITAL
2 MAUBON, JOSEPH
2 MOREL, PIERRE-BAPTISTE
2 PICARD, FRANCOIS
3 ANDRINOPLE
3 ARRAS
3 AUTRICHE
3 BULGARIE
3 PARIS
3 VIGAN, LE - AU PERE VICTORIN GALABERT
- GALABERT Victorin aa
- Nîmes, le 19 novembre 1868.
- 19 nov 1868
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Mon bien cher ami,
J’espère que nos Soeurs continuent à bien aller. Vos lettres sont arrivées en sens inverse, c’est-à-dire que les premières parties sont arrivées les dernières. Le courrier d’Autriche est toujours le plus prompt. Je voudrais bien vous envoyer un prêtre tel que vous le désirez(1), mais pour le moment je ne l’ai pas. Je n’en conclus pas moins que vous devez préparer ce séminaire, où évidemment nous pourrons mettre un peu plus tard des sujets mieux formés que ne les formeront à coup sûr les Pères Polonais, surtout si nous nous tenons à la campagne. Il me paraît impossible que nous ne réussissions pas mieux que ces braves gens, à qui il faut tant d’argent pour ne rien faire. Maintenant qu’il paraît que la gare se fera chez moi au Vigan, il me semble que je puisse faire mes arrangements en conséquence. Or voici ce qui me semble le meilleur. Je commence à faire savoir au P. Picard que les 100.000 francs qu’il me doit sont affectés à la Bulgarie. Ceci est par conséquent un capital sur lequel vous pouvez compter, et comme il m’a assuré que le printemps prochain il pourrait me rembourser, arrangez-vous avec lui pour avoir le remboursement, de façon à vous arranger convenablement. Je vous avoue que je ne comptais pas trop sur le P. Picard pour me payer. En vous cédant ma créance, je crois faire une affaire excellente, vous saurez bien vous débrouiller avec lui.
Nous n’avons pas de nouveaux sujets depuis votre départ, un excepté, mais on nous en annonce quelques-uns de Paris. Il faut un peu de patience, mais cela viendra. Le P. Vincent de Paul nous parle de trois ou quatre. Dieu l’écoute! Les Oblates ne vont pas mal, mais nous épurons. J’ai bien peur que Soeur Augustine ne branle au manche d’une terrible façon; hier j’ai dû lui donner un savon d’une demi-heure, où elle m’a entendu parler. Le soir, elle était souple comme un gant, mais cela durera-t-il? Nous tenons à ce que les sujets soient un peu mieux choisis. Le P. Halluin, le P. Pierre-Baptiste, le Fr. Joseph Maubon et le Fr. Vital partiront ce soir pour Paris et, dans dix jours, pour Arras. Le P. Halluin pense pouvoir vous fournir bon nombre de frères convers, vous pouvez lui écrire ce que vous désireriez dans ce genre-là.
Adieu, bien cher ami. Croyez à tout mon plus tendre attachement en N.-S.
E.D'ALZON.