DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 199

29 dec 1868 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Bonne année. – Mes conférences à Saint-Charles m’ont mis sur les dents. – Emmanuel. – M. Durand, bibliothécaire de la ville. – Mère M.-Gabrielle n’avait pas très bonne mine.

Informations générales
  • DR07_199
  • 3450
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 199
  • Orig.ms. ACR, AD 1503; D'A., T.D. 24, n. 1002, pp. 41-42.
Informations détaillées
  • 1 ACTION DU CHRIST DANS L'AME
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 COURS PUBLICS
    1 EXAMENS SCOLAIRES
    1 LIVRES
    1 MALADES
    1 PREDICATION
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 SYMPATHIE
    1 VIEILLESSE
    1 VOYAGES
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MILLERET, EMMANUEL
    2 ROBERNIER, MARIE-CHARLOTTE DE
    3 AUTEUIL
    3 BORDEAUX
    3 MANS, LE
    3 NIMES
    3 NIMES, EGLISE SAINT-CHARLES
    3 PARIS
    3 POITIERS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, 29 décembre 186[8](1).
  • 29 dec 1868
  • Nîmes
La lettre

Bonne année, ma bien chère fille. Que N.-S. vous donne mille fois les grâces capables de faire de vous une grande sainte! Je le lui demande du fond du coeur pour vous et pour moi. Je sens que je ne suis plus jeune, et il y a des moments où je sens par-dessus le marché que je suis vieux. Je ne puis plus prêcher comme autrefois. Huit conférences que j’ai données aux hommes, à Saint-Charles, m’ont mis sur les dents(2). Je compte être vers le 16 à B[ordeau]x, le 18 à Poitiers, le 20 à Tours et le 21 au Mans; le 30 ou le 31, j’arriverai à Paris.

Le P. Laurent m’avait assuré qu’Emmanuel ne toussait plus; hier Emmanuel lui-même m’a assuré qu’il toussait encore, mais beaucoup moins. Du reste, il se développe très bien pour ses études. Nous avons eu des examens très sérieux et il paraît que le résultat constate un progrès marqué dans les études.

M. Durand vient enfin d’être nommé bibliothécaire de la ville, ce qui me fait plaisir et est un triomphe pour l’Assomption. Quant à la Mère M.-Gabrielle, hier elle n’avait pas très bonne mine, et pourtant elle m’assurait qu’elle allait à merveille. Elle s’est un peu tuée à passer les examens.

Il faut que vous me permettiez d’être court et de ne pas répondre à celles de vos filles qui ont eu la bonté de m’écrire d’Auteuil. Je les verrai sous peu, mais en ce moment je suis réellement exténué.

Adieu et tout vôtre, ma chère fille, avec une grande joie en pensant que je vais vous faire une bonne et longue visite.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Un souvenir particulier à Soeur Marie-Charlotte.1. Le manuscrit porte par erreur 1869: le P. d'Alzon se trouvait à Rome cette année-là, et l'itinéraire qu'il indique au début fut réalisé par lui au mois de janvier 1869 (S.V.).
2. La dernière conférence a été donnée le 23 décembre.