DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 508

22 sep 1870 Nîmes VARIN_AMEDEE

Le P. Alexis est en retraite au Vigan et le P. Emmanuel à Valbonne.

Informations générales
  • DR08_508
  • 4184
  • DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 508
  • Orig.ms. ACR, AP 132; D'A., T.D.40, p.241.
Informations détaillées
  • 1 ARMEE
    1 DISTRACTION
    1 ORAISON
    1 RECONNAISSANCE
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 LEBOEUF, EDMOND
    2 NIEL, ADOLPHE
    3 NIMES
    3 VALBONNE
    3 VIGAN, LE
  • A MONSIEUR AMEDEE VARIN D'AINVELLE
  • VARIN_AMEDEE
  • Nîmes, [vers le 22 septembre 1870](1).
  • 22 sep 1870
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Cher garde national(2),

Je décachète ta lettre au P. Alexis, absent. Il sera ici lundi probablement. Il est en retraite. Tu peux aller le trouver samedi au Vigan: dimanche matin, il aura cueilli son bouquet spirituel, plein des aromates de la mysticité dont tu peux le soupçonner susceptible. Il est très intéressant, mais le P. Emmanuel ne l’est pas moins. Mardi, tu les aurais tous les deux ici, car pour ne pas se distraire dans leurs oraisons, si l’un est allé au Vigan, l’autre en revanche est à Valbonne. Comment trouves-tu ce besoin de ne pas se déranger, et les moyens à l’avenant?

Adieu. Offre mes hommages aux tiens et crois-moi tout à fait tien.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
J'oubliais de te remercier des hommages que tu charges le P. Alexis de m'offrir. Je tiens à te prouver que j'ai lu ta lettre jusqu'au bout.1. Date donnée par rapprochement avec la *Lettre* 4181. Par une lettre du P. Emmanuel au P. d'Alzon nous savons que sa retraite commença le samedi 17 septembre. Une autre lettre au même, écrite de Valbonne, est datée du jeudi 22 septembre. - Les T.D. rangeaient cette lettre dans l'année 1868, sans autre précision.
2. Le plan de réorganisation de l'armée du maréchal Niel, ministre de la Défense nationale (1867-1869), faisait de la garde nationale mobile une véritable armée de réserve de 450 000 hommes; mais après la mort du ministre, son successeur, le général et bientôt maréchal Leboeuf, ne veilla pas avec assez de conviction à la mise sur pied de ces unités qui, mieux organisées, auraient pu prendre une part plus efficace aux combats. - En ces mois de guerre, nous voyons la garde nationale faire la manoeuvre à Nîmes (*Lettre* 4197).