DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 204

1868 CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Je veux vous aider, vous pouvez m’aider aussi. – Ne perdons pas notre temps et devenons des saints.

Informations générales
  • DR07_204
  • 3457
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 204
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 408; D'A., T.D. 29, n. 144, p. 173.
Informations détaillées
  • 1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 PATERNITE SPIRITUELLE
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    2 CORRENSON, MADAME CHARLES-LOUIS
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Jeudi matin [1868].
  • 1868
La lettre

Ma bien chère enfant,

Je ne veux pas m’éloigner de Nîmes pour quelques heures, sans vous dire un petit bonjour. Je viens de dire la messe, et, quoique elle n’ait pas été pour vous, j’y ai bien prié pour que N.-S. vous fît marcher dans cette belle voie, où vous avez voulu poser le pied. Ma fille dit en ce moment: « Ceci est pour me donner la paix ». Non, mon enfant, c’est tout bonnement un élan du coeur. Est-ce qu’il ne faut plus en avoir?

Croyez-moi, montons tous les jours un peu plus haut du côté de Dieu. Je veux vous aider; mais vous, vous pouvez m’aider aussi. Ne perdons pas notre temps et devenons des saints. Une autre fois, peut-être me contenterai-je de vous faire part de mes observations sans y insister, comme je l’ai fait hier. Je veux que vous sachiez que je remarque tout, mais je veux que vous sachiez aussi que je crois que vous êtes capable d’aller au-delà de toute souffrance en fait d’affection pour votre père et de désir de plaire à Dieu.

Bonjour, ma fille. J’irai demain, vers une heure, remercier Mme votre mère de ce qu’elle a fait pour mon protégé.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum