DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 212

1 jan 1869 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Vos quelques lignes me vont au coeur – Puissions-nous servir le bon Maître dans cette unité qui nous a été une si grande force – Je comprends, et j’en ai une profonde contrition, comment j’ai dû vous faire souffrir – Toujours au 1er février.

Informations générales
  • DR07_212
  • 3461
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 212
  • Orig.ms. ACR, AD 1504; D'A., T.D. 24, n. 1003, pp. 42-43.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SOUMISSION SPIRITUELLE A JESUS-CHRIST
    1 SYMPATHIE
    1 UNION DES COEURS
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 1er janvier 1869.
  • 1 jan 1869
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Quoique tiraillé en tous sens, je veux, moi aussi, vous souhaiter une bonne année, bien chère fille. Vous m’écriviez quelques lignes admirables et qui me vont au coeur. Demandez pour moi à Notre-Seigneur vos sentiments. Que ce bon Maître me donne de le servir, et de le servir avec vous, dans cette unité qui, malgré quelques souffrances, m’a été et vous a été aussi, j’aime à le croire, une si grande force.

Je comprends par la manière dont, sans le vouloir, je fais quelquefois souffrir le P. Picard, comme tout dernièrement(1), quand je crois lui donner une marque de confiance, combien j’ai dû vous faire souffrir aussi. J’en ai une contrition que je ne puis dire, et il me semble que nous avons assez perdu [de] temps à vivre pour employer notre temps d’une autre façon. Mais je vous écris plus long que je ne voulais.

Mille choses à toutes vos filles(2). Je suis un peu fatigué. Toujours au 1er février.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le texte a *alors comme tout dernièrement*.
2. "Vous ferez beaucoup de connaissances nouvelles parmi nous", avait écrit Mère Marie-Eugénie qui désirait vivement que ces religieuses connaissent le P. d'Alzon autrement que de nom (30 décembre 1868). - Le dernier séjour du P. d'Alzon à Paris remontait à janvier-mars 1866.