DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 262

17 feb 1869 Paris CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Vous m’avez fait peur mais vous n’êtes qu’un peu faible et il faut vous soigner.

Informations générales
  • DR07_262
  • 3520
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 262
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 409; D'A., T.D. 29, n. 167, p. 199.
Informations détaillées
  • 1 MALADIES
    1 SANTE
    2 CORRENSON, AUGUSTINE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 AUTEUIL
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Paris, 17 février 1869.
  • 17 feb 1869
  • Paris
La lettre

Vous m’aviez jeté l’épouvante dans l’âme, ma fille bien aimée, en me disant que vos douleurs d’entrailles vous donnaient de tristes pressentiments. Je suis allé à l’Assomption et j’ai dit un mot à la supérieure qui m’a assuré qu’elle avait fait causer les ou le médecin que vous aviez consultés: ils ne trouvent chez vous qu’un peu de faiblesse générale, contre laquelle il faut réagir, il faut surtout des soins. Je vous ordonne de la manière la plus expresse de vous soigner. Je vous conjure de prendre des précautions. Je suis égoïste, j’ai besoin de vous, je ne veux pas que vous nous quittiez si vite.

Adieu, ma bien chère enfant. Vous n’êtes qu’un peu faible, soignez-vous et vous vous fortifierez, et vous ne me désolerez plus par les terreurs que vous me donnez.

Adieu. Je ne veux pas manquer le courrier.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Et Soeur Jacqueline?