DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 271

• DR07_271
• 3530
• DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 271
• Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 409; D'A., T.D. 29, n. 173, p. 205; QUENARD, p. 118.

• 1 DEPARTS DE RELIGIEUX
  1 MACHINES
  1 OBLATES
  1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
  1 UNITE CATHOLIQUE
  1 VOYAGES
  2 BEAUQUIER, SAINT-ELIE
  3 LYON
  3 PARIS
• A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
• CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
• Paris, 28 février 1869.
• 28 feb 1869
• Paris

Enfin, demain soir, je quitte Paris, ma chère fille. Si ce n’étaient les Oblates, je serais resté un peu plus. Que de choses à y faire en ce moment! Il me semble qu’il y aurait possibilité de rapprocher bien des gens séparés au point de vue catholique. En fin, à la garde de Dieu! Je ne suis très probablement que la mouche du coche.

Votre machine à coudre est, dit-on, excellente. Les religieuses de l’Assomption qui étaient très contentes de la leur, trouvent celle que l’on vous expédie meilleure encore, et de beaucoup.

Je vous félicite du départ de Soeur Elie, surtout si sa présence produisait sur vous un si singulier résultat. Vous pouvez m’écrire à Lyon, à l’archevêché. En m’écrivant mercredi soir, j’aurai votre lettre jeudi. Je resterai jusqu’au vendredi soir, et samedi matin, vous me verrez apparaître. Il n’y a plus que six jours. Vous allez, je l’espère, vous soigner tout particulièrement cette semaine.

Adieu, ma fille. Je suis dérangé à chaque instant. Je vous bénis avec une bien profonde tendresse.