DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 285

7 apr 1869 Lavagnac GERMER_DURAND_CECILE

Il n’y a que ce qu’on fait pour Dieu qui reste au dernier moment – Mon neveu se pose à merveille.

Informations générales
  • DR07_285
  • 3549
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 285
  • Orig.ms. ACR, AL 159; D'A., T.D. 34, n. 125, p. 265.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GERMER-DURAND, JEAN
    2 JEAN, SAINT
    2 PUYSEGUR, JEAN DE
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 PUYSEGUR, MARIE-THERESE DE
  • A MADAME CECILE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_CECILE
  • Lavagnac, 7 avril [1869].
  • 7 apr 1869
  • Lavagnac
  • *Madame*
    *Madame Germer-Durand*
    *Maison de l'Assomption*
    *Nîmes.*
La lettre

Merci de votre bonne lettre, ma chère fille, merci pour vous et votre mari. Ma soeur n’a fait d’autres adieux à Jean que ces mots: »Souviens-toi qu’il n’y a que ce que l’on a fait pour Dieu qui reste au dernier moment ». Comme je lui proposais un voeu pour sa guérison, elle refusa. Je lui offris de le faire pour Jean: « Oui, me répondit-elle, pour qu’il comprenne qu’à la vie ou à la mort, l’essentiel est d’avoir été bon chrétien ». Elle ajouta: »Jean, tu t’entendras avec ta soeur pour faire du bien ».

Du reste, il se pose à merveille. Avant l’enterrement, il a voulu servir à M. de Cabrières la messe, que celui-ci dit dans notre chapelle, le corps présent. Le soir, il fit la prière aux domestiques, comme la faisait sa mère. J’espère que saint Jean, qui protège si bien mon neveu, protègera aussi votre fils(1).

Adieu, ma fille. Priez pour ma soeur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Jean Germer-Durand, né en 1839, était le fils aîné de Mme Germer-Durand. Il avait embrassé la carrière des armes et avait été blessé à Solferino (*Lettre* 1276).