DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 185

5 nov 1868 Nîmes GALABERT Victorin aa

Le séminaire de Mgr Raynaudi – Cinq prises d’habit – Le P. Vitte prêche à nos enfants.

Informations générales
  • DR07_185
  • 3431
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 185
  • Orig.ms. ACR, AJ 205; D'A., T.D. 32, n. 205, pp. 183-184.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 ECOLES
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 OBLATES
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 SEMINAIRES
    1 SUBVENTIONS
    1 VETURE RELIGIEUSE
    2 BONNEFOY, BENJAMIN
    2 BONNEFOY, FRANCOIS DE SALES
    2 CHILIER, ALEXANDRE
    2 COMPAND, ALEXANDRINE
    2 LAMPRE, BARTHELEMY
    2 RAYNAUDI, FRANCESCO
    2 VITTE, PIERRE-FERDINAND
    3 ANDRINOPLE
    3 BULGARIE
    3 PHILIPPOPOLI
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • [Nîmes, le 5 novembre 1868](1).
  • 5 nov 1868
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Savez-vous que je commence à être très inquiet? Nous sommes à jeudi, le bateau a dû arriver avant-hier, et je n’ai rien de vous. Oh! la police, la police! Le P. Alexandre m’écrit que Mgr Raynaudi va faire un séminaire. A merveille! Mais n’est-ce pas pour cela qu’il a suspendu l’allocation de l’école? Tant mieux, si c’est pour la plus grande gloire de Dieu! Pourvu aussi que de là ne surgissent pas pour nous des embarras; nous verrons plus tard. Après tout, de très long temps, la Bulgarie n’aura pas assez de prêtres, et ce qu’il lui faut surtout, ce sont des prêtres.

Voici des lettres pour les Soeurs. J’ai donné, il y a huit à dix jours, l’habit à cinq novices; nous en avons seize. Dieu veuille que cela augmente! Donnez-moi beaucoup de nouvelles, j’en ai faim et soif. Ici, il y en a très peu. Le P. Vitte prêche la retraite à nos enfants, il fait assez bien. Nous avons reçu depuis peu trois Oblates, nous en attendons encore deux. [La] Soeur Alexandrine nous quittera peut-être, mais ce sera une épuration.

Adieu, cher ami. Je vous embrasse en N.-S.

E.D’ALZON.

Mille tendresses au P. Barthélemy. Une lettre du P. Alexandre me ferait croire que [le] Frère François retient (2) Philippopoli. Je n’y suis pour rien, bien au contraire, et je le lui ai écrit.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
(1) Les T.D. situaient cette lettre à la mi-mai 1869 mais le rapprochement avec la lettre précédente et l'allusion à la retraite du P. Vitte nous permettent de la dater avec précision du 5 novembre 1868. La retraite avait été annoncée pour le mercredi après la Toussaint, c'est-à-dire pour le 4 novembre (*Lettre* 3415) et nous sommes jeudi, c'est-à-dire le 5.
(2) C'est ce qu'ont lu les T.D. et c'est ce qu'après eux, sans bien comprendre, nous lisons. Il a été question que le Frère François de Sales quitte Philippopoli pour aller remplacer son cousin défunt à Andrinople. Le P. d'Alzon ne sait pas où en sont les choses. Le Fr. François a-t-il jamais quitté Philippopoli ? Y est-il revenu ? (v. *Lettres* 3420 et 3430).