DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 320

• DR07_320
• 3603
• DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 320
• Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 410; D'A., T.D. 29, n. 190, p. 219; QUENARD, p. 121.

• 1 HERITAGES
  1 INTEMPERIES
  1 SUCCESSIONS
  2 DARBOY, GEORGES
  2 JEAN, CUISINIER
  2 PUYSEGUR, JEAN DE
  2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
  2 PUYSEGUR, MARIE-THERESE DE
  3 PARIS
• A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
• CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
• Paris, 31 mai 1869.
• 31 may 1869
• Paris
• *Madame la supérieure générale des Oblates de l'Assomption.*

« Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir? » Je suis comme soeur Anne, je ne vois rien.

Jean s’est éclipsé, évaporé, dissimulé. Enfin, pas plus de Jean que sur ma main. Seulement, le soleil ne flamboie pas, car hier après une pluie atroce, il a fait un froid tel qu’à midi j’ai demandé du feu. Voilà les nouvelles de la température. Les nouvelles politiques sont de toute couleur. Que d’imbéciles dans ce Paris!

Alors, mon Père, pourquoi y restez-vous? Ma fille, j’y reste, parce que j’y ai fort à faire. J’ai dû aller voir l’archevêque(1), dont j’ai été fort content, mais cela traînera un peu. Je viens d’envoyer une note à l’archevêque; il faut attendre la réponse. Je vous assure qu’il me tarde en ce moment de revenir. Priez aussi pour que je trouve une femme à mon neveu(2).

Adieu, fille très aimée. Croyez qu’on a envie de vous revoir.