DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 322

• DR07_322
• 3605
• DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 322
• Orig.ms. ACR, AI 52; D'A., T.D. 31, n. 52, p. 31.

• 1 HERITAGES
  1 INTEMPERIES
  1 SANTE
  1 VIE DE FAMILLE
  2 BAILLY, BERNARD
  2 BAILLY, EMMANUEL
  2 BAILLY, MADAME EMMANUEL
  2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
  2 JEAN, CUISINIER
  3 NIMES, CATHEDRALE
• AU PERE EMMANUEL BAILLY
• BAILLY_EMMANUEL aa
• [Paris, vers le 1er juin 1869].
• 1 jun 1869
• Paris

Objet chéri,

Voici une réclamation qu’il importe de vérifier. Puis si vous voulez savoir ce qu’est devenu Jean, vous savez, Jean qui, Jean que, Jean dont, Jean auquel, oui ce Jean qu’on a vu et qu’on ne voit plus, dont la barbe a disparu avant qu’il ne disparût lui-même, mais qu’on espère retrouver(1); eh bien, j’aurai le plaisir de vous dire, mais ne soyez pas trop étonné, je vous conjure, je ne sais où il est. Voilà du positif, j’espère. Veuillez ne pas m’en demander davantage et ne pas en mourir de joie.

J’ai vu hier Madame votre mère et Bernard. Je leur ai parlé de vos succès, ceux du P. V[incent] de P[aul] la charment aussi(2). Heureuse mère, source de deux fleuves d’éloquence! Nous avons un froid de loup. Le 30 mai, j’ai fait faire du feu, sans quoi je m’enrhumais. Soignez-vous, ne vous tuez pas. Mille fois à vous.

Peut-être Jean, pour reparaître, attend-il que l’on ait payé toutes les notes comme celle-ci.

Adieu et tout vôtre.