DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 332

15 jun 1869 Paris BAILLY_EMMANUEL aa

L’anneau qui a guéri le Fr. Boulet – M. Le Rebours – Votre frère pourrait nous venir.

Informations générales
  • DR07_332
  • 3616
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 332
  • Orig.ms. ACR, AI 55; D'A., T.D. 31, n. 55, p. 33.
Informations détaillées
  • 1 FATIGUE
    1 MALADIES
    1 REMEDES
    2 BAILLY, BERNARD
    2 BAILLY, MADAME EMMANUEL
    2 BOULET, JULES
    2 DARBOY, GEORGES
    2 LE REBOURS, PIERRE
    2 ULBACH, LOUIS
    2 VILLEMESSANT, HIPPOLYTE DE
  • AU PERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • [Paris, mi-juin 1869].
  • 15 jun 1869
  • Paris
  • *Père Emmanuel.*
La lettre

On m’écrit que vous êtes souffrant. Si ce sont vos hémorrhoïdes, écrivez par le télégraphe. Je vous enverrai l’anneau qui a guéri le Fr. Bou ou ou ou let(1). Si c’est de la fatigue, reposez-vous. M. Le Rebours me retient indéfiniment ici, l’archevêque est parfait.

Savez-vous que votre frère Bernard pourrait nous venir, quoiqu’il se dispute sans cesse avec Madame votre mère à propos du Figaro(2) Je comptais partir ce soir, j’ai encore une anicroche(3). Adieu.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le Fr. Jules Boulet était bègue.
2. Le journal de Henri de Villemessant est quotidien depuis 1866. Il est la vedette de la presse légère, ne se laisse pas absorber par la politique et est au demeurant très bien fait. Louis Ulbach a dit de lui : "Légitimiste par sentiment, orléaniste par malice, impérialiste par utilité, ne trahissant personne puisqu'il ne défend rien" (*Histoire générale de la presse française*, II, pp.299-300). - Qui donc de Mme Bailly ou de son fils prenait la défense du journal?
3. Autant qu'on peut lire, le manuscrit porte *Je suis encore en anicroc*