DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 340

8 jul 1869 Nîmes GALABERT Victorin aa

Soeur Marguerite – L’affection témoignée aux Soeurs malades nous est un très grand devoir – Je m’en rapporte à vous pour Philippopoli – Expropriation au Vigan et vente de Montmau en vue.

Informations générales
  • DR07_340
  • 3625
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 340
  • Orig.ms. ACR, AJ 210; D'A., T.D. 32, n. 210, .pp. 189-190.
Informations détaillées
  • 1 CHEMIN DE FER
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 INDEMNITES D'EXPROPRIATION
    1 MALADES
    1 MISSIONNAIRES
    1 OBLATES
    1 SOINS AUX MALADES
    1 TRAITES
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BERNASSAU, MARGUERITE
    2 CHAMBOURDON, FRANCOIS
    2 CHILIER, ALEXANDRE
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 RAYNAUDI, FRANCESCO
    2 SALZE, THERESE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ANDRINOPLE
    3 MONTMAU
    3 NIMES
    3 PHILIPPOPOLI
    3 VICHY
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, 8 juillet [18]69.
  • 8 jul 1869
  • Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

J’ai reçu vos lettres lundi dernier. Malheureusement, la supérieure était partie la veille pour Vichy; mais il me semble que c’est à vous à décider bien plus qu’à moi pour la bonne Soeur Marguerite, dont la maladie me cause la plus vive peine. Si vous ne croyez pas pouvoir la guérir à Andrinople, renvoyez-la en France. C’est un sujet précieux et dont je trouve ici très immédiatement l’emploi, aussi ne vous tracassez pas à son égard. Dites-lui bien que nous la recevrons avec bonheur, que nous la garderons à Nîmes ou au Vigan ou ailleurs, pourvu qu’elle puisse se rétablir. L’affection que nous témoignerons à ces pauvres Soeurs malades nous est un très grand devoir. Je m’en rapporte absolument à vous pour l’affaire de Philippopoli et j’écris en ce sens au P. Alexandre(1). Le P. Hippolyte se plaint de vos traites; il est vrai qu’il se trouve qu’elles ont un supplément de Nîmes. Je laisse donc le débat entre vous. On parle de m’exproprier au Vigan pour le chemin de fer. Dans ce cas il faudrait vous envoyer un peu d’argent que j’aurais disponible. Priez Notre-Seigneur que je puisse vendre Montmau, que je puisse bien vendre le Vigan, que l’Assomption reprenne son antique splendeur, et en effet avec la direction du P. Emmanuel, elle semble la reprendre.

Adieu, je vous embrasse.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Voudriez-vous deux Soeurs avec le P. François? Elles seraient prêtes dans un mois ou deux. Lisez mes lettres à Soeur Thérèse et P. Alexandre.1. Le P. Alexandre avait été bombardé "d'une manière un peu trop sans façon" par Mgr Raynaudi, professeur de latin pour les jeunes Bulgares se destinant à l'état ecclésiastique mais le P. Galabert lui avait recommandé de ne prendre aucun engagement et de renvoyer toutes les propositions au P. d'Alzon ou à lui-même (Galabert, 25 juin).