DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 409

1 sep 1869 Le Vigan BAILLY_VINCENT de Paul aa

L’abbé Dollière – Les cachets de l’Assomption – A lire au réfectoire – Le nombre d’élèves au collège.

Informations générales
  • DR07_409
  • 3691
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 409
  • Orig.ms. ACR, AG 244; D'A., T.D. 27, n. 240, pp. 191-192.
Informations détaillées
  • 1 ACTES DU SAINT-SIEGE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONGREGATION DES EVEQUES ET REGULIERS
    1 ENNEMIS DE L'EGLISE
    1 POLEMIQUE
    1 PRESSE
    1 SCEAU DE LA CONGREGATION DES ASSOMPTIONNISTES
    2 BAILLY, BERNARD
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BAILLY, MADAME EMMANUEL
    2 BIZZARRI, GIUSEPPE
    2 LA BEDOLLIERE, EMILE DE
    2 LEGIER, PARIS
    2 LUCIDI, ANGELO
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 PARIS
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Le Vigan, 1er sept[embre 18]69.
  • 1 sep 1869
  • Le Vigan
La lettre

Mille fois merci, mon cher ami, des numéros que vous m’avez envoyés. J’y trouve matière à une seconde lettre, qui est partie à l’adresse de l’abbé Dollière. La quantité de gens qui viennent se condouloir à moi de ce que je suis attaqué par un ecclésiastique est prodigieuse. Que conclure? Que si La Bédollière est connu à Paris, il l’est moins en province. Souvenez-vous que ces gens-là veulent ameuter contre les couvents et que, si on ne les dénonce pas à temps, les couvents français y passeront une seconde fois. C’est pour moi une conviction arrêtée, autant que conviction puisse l’être.

Adieu, cher ami. Mille fois vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Quand le P. Picard songera-t-il aux cachets de l'Assomption? Je suis résolu à ne plus lui écrire, s'il ne m'apprend pas qu'il les a commandés. Qu'il se rapporte au modèle fait par Légier, un peu différent de celui des religieuses.|Dans les lettres de Bizzarri, *Regulari disciplinae* et *Romani Pontifices*, il est dit que ces lettres doivent être lues au réfectoire. Il est vrai que c'est pour l'Italie et les îles, mais depuis, cela a été étendu. Lucidi vous donnera des explications. J'oublie mille et mille choses. Je meurs d'envie d'apprendre comment les journaux non orthodoxes ont dû fuir la rue Christine(1). Votre frère a près de 200 élèves, mais il n'a pas 200 élèves. Il se fâche quand on lui dit qu'il les a, il se fâche quand on lui dit qu'il ne les a pas. Questionnez-le un peu là-dessus. Je n'ose plus dire: Questionnez. Cela ne signifierait-il pas: Mettez à la question? Consultez là-dessus certains élèves.1. Il s'agit sans doute de l'épisode final de la controverse entre Mme Bailly et son fils Bernard à propos des journaux ayant droit de cité au n° 5 de la rue Christine (voir *Lettre* 3616).