DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 419

11 sep 1869 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Les campagnes de presse – Soeur Colombe.

Informations générales
  • DR07_419
  • 3704
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 419
  • Orig.ms. ACR, AD 1526; D'A., T.D. 24, n. 1030, pp. 68-69.
Informations détaillées
  • 1 CONGREGATION DES EVEQUES ET REGULIERS
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 INDULGENCES
    1 POLEMIQUE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 DARBOY, GEORGES
    2 LA BEDOLLIERE, EMILE DE
    2 LOYSON, HYACINTHE
    2 LOYSON, MARIE-COLOMBE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 VEUILLOT, LOUIS
    3 ROME
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes], 11 septembre 1869(1).
  • 11 sep 1869
  • Nîmes
La lettre

Votre lettre m’arrive à l’instant, ma chère fille, et je vous remercie de l’assurance que vous me donnez(2). Voilà la campagne avec le P. Hyacinthe terminée, puisqu’il ne me répond pas. Quant à l’autre(3), elle l’est aussi, quoique le P. Picard m’engage à écrire encore. Je n’ai plus rien à dire, au moins qui me semble opportun. Veuillot me semble avoir résumé parfaitement dans un dernier article. Je ne puis forcer La Bédollière à rien insérer que comme un fait personnel. Or j’ai tout dit, et il ne faut pas assommer le public.

Quant à Colombe, voici mon avis très net. A l’époque où je partirai pour Rome ou bien à l’époque du départ de l’abbé, vous ferez une petite note au préfet de la Congrégation, où vous raconterez ce qui s’est passé et où vous ajouterez qu’ayant eu le malheur de déplaire à l’archevêque de Paris, à l’occasion de votre voyage à Rome, vous n’avez pas cru devoir solliciter pour Colombe d’être relevée de ses voeux, l’archevêque s’en étant chargé, mais que pour l’acquit de votre conscience vous croyez devoir avertir la Sacrée Congrégation. Notez qu’en temps de jubilé il est possible que le P. Hyaci[nthe] croit pouvoir délier sa soeur, sans recourir à Rome. Je suis bien aise, [et] chaque jour un peu plus, que cette bonne fille se soit retirée d’elle-même.

Adieu, ma chère fille. Merci de m’assurer une fois de plus que je ne dois rien voir dans vos lettres que ce que vous dites. Pourquoi le P. V[incent] de P[aul] m’avait-il entraîné à croire autre chose?

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le manuscrit porte *Le Vigan*.
2. Voir *Lettre* 3697, n.2.
3. Avec La Bédollière.