DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 39

• DR08_039
• 3762
• DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 39
• Cop.ms. de la destinataire ACR, AO 13 et 14; D'A., T.D. 39, n. 41, p. 221. Les points de suspension sont dans la copie.

• 1 BETISE
  1 BONTE
  1 BOURGEOISIE ADVERSAIRE
  1 COLERE
  1 LIVRES
  1 PENITENCES
  1 PEUPLE
  1 PUBLICATIONS
  1 SAGESSE HUMAINE
  1 SANTE
  1 TRAVAIL
  2 DUPANLOUP, FELIX
  3 ORLEANS
  3 ROME
• A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
• FABRE_JOSEPHINE
• Rome, 3 décembre 1869.
• 3 dec 1869
• Rome

Ma bien chère enfant,

Je n’ose pas vous dire que je suis touché de votre silence, je comprends le sacrifice que vous vous imposez…

Ma santé, quoique bonne, ne me permet pas de travailler autant que je le voudrais; alors tout celui qu’on me laisse est extrêmement précieux pour moi. Voyez, à l’instant même on me dérange, et pour continuer de causer avec vous, je fais dire que je n’y suis pas.

Vous avez bien raison d’être indignée de la lettre ou plutôt des lettres de l’évêque d’Orléans. Du reste, il peut se vanter d’avoir produit l’effet contraire à celui qu’il se proposait, car il est impossible que la question ne soit pas désormais tranchée. Quant aux imbéciles qui l’approuvent, ils peuvent s’attendre à ce que si Rome est ainsi trahie par la bourgeoisie, elle sera défendue par le peuple, vers lequel l’Eglise penchera…

Adieu, ma chère enfant. Soyez bien sage et bien bonne. Enfin, voilà plus du huitième du temps que je dois passer ici écoulé.

Tout vôtre en N.-S.