- DR08_101
- 3812
- DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 101
- Orig.ms. ACR, AE 332; D'A., T.D.25, n.332, p.271.
- 1 ADVERSAIRES
1 ARMEE
1 CLERCS
1 COLLEGES
1 CONCILE DU VATICAN
1 CONTRARIETES
1 FATIGUE
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 BAILLY, BERNARD
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 CHESNEL, FRANCOIS
2 ROBERNIER, MARIE-CHARLOTTE DE
2 SERGENT, NICOLAS
3 BREST
3 QUIMPER
3 ROME, SEMINAIRE FRANCAIS - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Rome, 3 janvier [18]70.
- 3 jan 1870
- Rome
Cher ami,
Bonjour, bon an! Lisez ma lettre à Soeur M.-Charlotte; vous aurez le dernier mot du concile. Les légats veulent prendre les opposants par l’ennui que cause l’opposition. Ils y réussissent au-delà de toute mesure, tant l’opposition y aide merveilleusement.
Maintenant, si l’an prochain vous voulez donner le P. V[incent] de P[aul], l’évêque de Quimper m’offre de m’aider à fonder un collège à Brest, non avec de l’argent, mais avec son appui, en me donnant tous les ecclésiastiques que je demanderai et en laissant prendre toutes les vocations que je voudrai. Il me promet des vocations. Mgr de Quimper s’attache à moi, Chesnel n’y nuit pas(1). A Brest, ville de 100.000 âmes grandissant chaque jour, il n’y a rien. Une école de marine serait un bienfait immense. Ah! si Bernard Bailly pouvait venir!
Je suis écrasé. Sérieusement, le concile marche bien, et l’impression d’aujourd’hui est que ceux qui y aident le plus, ce sont les mécontents. Ne leur en veuillez pas. Totus tibi.
E.D'ALZON.