DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 124

12 jan 1870 Rome FABRE_JOSEPHINE

J’attends votre papier – Décès – Le concile va à merveille – Ma santé est meilleure – Emploi du temps – Un beau sermon de l’évêque de Tulle.

Informations générales
  • DR08_124
  • 3835
  • DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 124
  • Cop.ms. de la destinataire ACR, AO 14; D'A., T.D.39, n.43, pp.222-223. Les points de suspension sont dans la copie.
Informations détaillées
  • 1 CONCILE DU VATICAN
    1 ETERNITE
    1 EVEQUE
    1 GALLICANISME
    1 LIBERALISME CATHOLIQUE
    1 MORT
    1 NEGLIGENCE
    1 PAQUES
    1 PARENTE
    1 REPAS
    1 REPOS
    1 SANTE
    1 SERMONS
    1 TRAVAIL
    2 ALZON, MARIE-JEANNE-AUGUSTINE D'
    2 BERTEAUD, JEAN-BAPTISTE
    2 PIE IX
    2 PIERRE, SAINT
    3 NIMES
    3 TULLE
  • A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
  • FABRE_JOSEPHINE
  • Rome, 12 janvier 1870.
  • 12 jan 1870
  • Rome
La lettre

Voyez, ma chère enfant, à quoi j’en suis réduit pour vous écrire, j’attends de jour en jour votre petite caisse, et je ne vois rien arriver. J’ai heureusement une occasion; sans quoi je prendrai mon parti, je n’écrirai plus jusqu’à l’arrivée de votre papier. Vous voyez si je compte sur vous. Mais le P. X. est si négligent! Enfin, vous n’êtes pas morte comme X. et X., et une de mes jeunes cousines de seize à dix-sept ans. Hélas! hélas! nous mourrons tous. Quand viendra mon tour?

Le concile va à merveille. Quant à sa fin, peut-être à Pâques, peut-être à Saint-Pierre. Le Pape veut qu’on aille vite, les évêques aussi. De là, la mauvaise humeur contre les gallicans libéraux. Sont-ils peu aimés!

Ma santé est bonne, meilleure qu’à Nîmes. Je dors moins, je travaille davantage et je vais vers mon éternité, où je sens bien qu’il faudra arriver un jour… Mais j’ai beau vouloir, il faut que je m’arrête. Ce soir, j’ai à assister à une réunion d’évêques, à aller dîner chez d’autres évêques, à 6 heures; j’arrive d’un sermon où l’évêque de Tulle a admirablement parlé(1).

Adieu, ma bien cher fille. Votre père en N.-S.

Notes et post-scriptum
1. Le P. d'Alzon a plusieurs fois déjà souligné l'éloquence de Mgr Berteaud (*Lettres* 3792, 3794, 3825).