DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 234

2 mar 1870 Rome BAILLY_EMMANUEL aa

L’*Union nationale* – Le Play – Débâcle chez les pharmaciens – Varia.

Informations générales
  • DR08_234
  • 3919
  • DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 234
  • Orig.ms. ACR, AI 108; D'A., T.D.31, n.108, p.106.
Informations détaillées
  • 1 ADVERSAIRES
    1 CAREME
    1 COLERE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 EVEQUE
    1 GALLICANISME
    1 LIBERALISME
    1 LIVRES
    1 MANDAT A ENCAISSER
    1 PAQUES
    1 PHARMACIEN
    1 PRESSE
    1 PUBLICATIONS
    1 VOYAGES
    2 ALLEMAND, LOUIS
    2 BOUGAUD, LOUIS-VICTOR
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 DOUMET, MARIE-CATHERINE
    2 DUPANLOUP, FELIX
    2 FABRE D'ENVIEU, JULES
    2 LEPLAY, FREDERIC
    2 MARET, HENRI
    2 MERCURELLI, FRANCESCO
    2 PIERRE, SAINT
    2 VEUILLOT, LOUIS
    3 ORLEANS
    3 ROME
  • AU PERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • Rome, 2 mars [18]70.
  • 2 mar 1870
  • Rome
La lettre

Mon bien cher ami,

Je reçois votre lettre du 27 février, j’ai reçu vos 1.000 francs. Dites-moi donc ce que dit l’Union nationale. Vous ne m’avez pas répondu(1). Est-il vrai que les élèves affluent? Quel en est le chiffre? Vous avez toutes les permissions pour le carême. Je partage votre manière de voir sur le livre de Le Play. Je crains qu’Allemand ne donne de la moutarde après dîner. L’essentiel, c’est de donner quelque chose sur les doctrines libérales. L’abbé de Cabrières a tort de ne pas publier son Bref(2).

Que vous dire des nouvelles? La débâcle se prononce de plus en plus chez les pharmaciens. Bougaud, le grand-vicaire d’Orléans, dit toujours que son maître est capable de tout. Je le dirai bien, mais après avoir donné ma démission. Toutefois on s’attend unanimement à une reculade orléanaise. C’est dans l’air.

Vous avez très bien conseillé à Mlle Combié(3). Il est possible que nous soyons ici pour la Saint-Pierre. Il est possible que nous soyons partis à Pâques. L’article du Moniteur qui réfute Veuillot est écrit, dit-on, par Fabre, secrétaire de Maret; les inspirateurs sont tous les évêques opposants, sauf les mécontents d’Orléans qui disent pis que pendre de leur ancien chef.

Adieu. Je n’ai pas autre chose pour aujourd’hui.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettres* 3908 et 3916. Le P. d'Alzon aimerait savoir ce qui se passe à l'*Union nationale* dont certaines correspondances lui ont déplu (v. *Lettre* 3954).
2. Ou plutôt la lettre qui lui a été adressée au nom du pape par Mgr Mercurelli, secrétaire aux lettres latines, en remerciement pour ses *Réflexions sur la Lettre de Mgr d'Orléans à son clergé, en date du 11 novembre 1869*.
3. En lui disant de partir au plus tôt pour Rome avec sa nièce, Amélie Doumet (lettre d'E. Bailly du 27 février).