- DR08_365
- 4031
- DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 365
- Cop.ms. de la destinataire ACR, AO 15; D'A., T.D.39, n.46, p.225. Les points de suspension sont dans la copie.
- 1 CONCILE DU VATICAN
1 CONVERSATIONS
1 EVEQUE
1 GUERISON
1 JOIE
1 POLEMIQUE
1 PRIERE DE DEMANDE
1 SAINT-ESPRIT
1 SAINTS
1 SOINS AUX MALADES
1 UNION DES COEURS - A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
- FABRE_JOSEPHINE
- Rome, 12 mai 1870.
- 12 may 1870
- Rome
Votre lettre, chère enfant, m’a fait un bien grand plaisir. Je devenais inquiet de votre silence. Enfin, vous commencez à vous remettre, et j’espère que quand ces lignes vous arriveront, vous serez tout à fait rétablie. Soignez-vous et ne soyez pas enterrée pour l’époque où je vous arriverai; ce sera pour cinq ou six semaines. Ah! si l’on eût voulu, ce serait fait. Après tout, je ne puis me plaindre, car je mène une vie très animée, très occupée, je vois les évêques qui me plaisent le plus, je vais faire des courses qui m’apprennent toujours quelque chose. Je vois des hommes, mais aussi je vois des saints: peu, parce que les saints sont rares; par exemple, je ne vois pas de saintes…
Priez beaucoup pour le concile, nous allons entrer dans de grandes luttes. Demandons que tous soient éclairés des lumières d’en haut et que, quand le concile aura prononcé, tous n’aient qu’une foi, qu’un coeur et qu’une âme dans le Saint-Esprit.
Adieu, mon enfant. Au très grand plaisir de vous revoir. Mille fois à vous.