DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 382

24 may 1870 Rome OBLATES_NIMES

L’anniversaire de votre fondation – Sr Marguerite a commencé la famille des Oblates du ciel – Foi et amour – Le chemin que Dieu veut vous tracer.

Informations générales
  • DR08_382
  • 4047
  • DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 382
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 416; D'A., T.D.30, n.307, pp.129-130; QUENARD, p.186.
Informations détaillées
  • 1 BUT DE LA VIE
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 CO-FONDATRICE DES OBLATES
    1 CRAINTE
    1 DESSEIN DE SALUT DE DIEU
    1 DON DE SOI A DIEU
    1 EMOTIONS
    1 FATIGUE
    1 FOI BASE DE L'OBEISSANCE
    1 FONDATION D'UN INSTITUT RELIGIEUX
    1 JOIE
    1 MIRACLE
    1 MISSIONNAIRES
    1 MORT
    1 OBLATES
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 VERTU D'OBEISSANCE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 BERNASSAU, MARGUERITE
    2 PAUL, SAINT
  • AUX RELIGIEUSES OBLATES DE L'ASSOMPTION, A NIMES
  • OBLATES_NIMES
  • Rome, 24 mai [18]70.
  • 24 may 1870
  • Rome
La lettre

Ce n’est pas sans émotion, mes chères filles, que je pense à l’anniversaire de votre fondation. Voilà bien du temps écoulé déjà(1). Dieu nous a pris une des premières, comme pour commencer avec Soeur Marguerite la famille des Oblates du ciel(2). Et qui sait quelle d’entre vous la suivra? Sur la terre déjà plusieurs sont à leur poste. Quelques-unes se préparent à augmenter les rangs de nos Soeurs missionnaires, d’autres s’y préparent de plus loin; toutes sentent quelle oeuvre admirable elles peuvent préparer si elles veulent se donner, non comme elles l’entendent, mais comme Dieu l’entend. C’est pour cela que je vous conjure de vous appliquer à vous élever tous les jours un peu plus dans les pensées de cette foi qui opère par l’amour, comme dit saint Paul. Ainsi beaucoup de foi et beaucoup d’amour. Je n’ose pas vous dire combien souvent la pensée de ce que Dieu vous prépare, du champ qu’il vous ouvre, me revient à l’esprit. Priez, priez et priez encore, mes filles, pour bien apercevoir le chemin que Dieu veut vous tracer. Obtenez pour votre Mère et pour moi la lumière convenable; c’est indispensable. Je porte avec une grande joie le poids de votre avenir, mais aussi avec une très grande préoccupation. Je sens que si vous êtes dignes de votre vocation, il y a des miracles dans vos mains; elles les répandront, si vous savez être des instruments souples et obéissants.

Adieu, chères filles. J’ai été un peu fatigué, je ne veux pas être trop long. Mille fois vôtre dans le zèle de Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Cinq ans.
2. *Lettre* 3741, n.2.