DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 394

31 may 1870 Rome CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Si vous saviez combien le bon Dieu m’attrape en vous rendant malade.

Informations générales
  • DR08_394
  • 4061
  • DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 394
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 416; D'A., T.D.30, n.310, pp.132-133.
Informations détaillées
  • 1 DIEU
    1 MALADES
    1 MALADIES
    1 NEUVAINE DE MESSES
    1 PENTECOTE
    1 VERTU DE FORCE
    1 VOLONTE DE DIEU
    2 BAILLY, EMMANUEL
    3 NIMES
    3 VICHY
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Rome, 31 mai 1870.
  • 31 may 1870
  • Rome
  • *Madame la supérieure des Oblates*.
La lettre

Bonjour, ma fille. On m’écrit que vous êtes très faible; c’est pour cela que je ne vous écris qu’un mot. Si vous saviez combien le bon Dieu m’attrape en vous rendant malade. Enfin, il faut vouloir ce qu’il veut et être bien content. J’espérais que vous seriez de retour de Vichy, à mon arrivée à Nîmes, mais je vois bien que ce sera autrement. Que Dieu soit béni de tout. Je charge le P. Emmanuel de vous donner tout le secours possible, afin de vous décharger. Ah! si je savais ce qui peut vous être bon!

Pour moi, après avoir eu une petite indisposition, je me trouve bien mieux. Ici, quantité de gens ont eu quelque chose: la fièvre, des éruptions, des rhumes. Enfin, il faut vouloir ce que Dieu veut.

Adieu, ma fille. A partir du lundi de Pentecôte, je commencerai une neuvaine de messes pour vous, qui finira le mardi 14 juin.

Adieu, ma chère enfant. Courage, patience. Mille fois votre père et votre vieil ami.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum