DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 414

8 jun 1870 Rome CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Votre santé – Les choses vont aller vite – Chaleurs moindres – Offrez vos souffrances pour le concile et pour ses fruits.

Informations générales
  • DR08_414
  • 4079
  • DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 414
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 416; D'A., T.D.30, n.315, pp.137-138.
Informations détaillées
  • 1 ADVERSAIRES
    1 AMOUR DU CHRIST
    1 ASSISTANCE A LA MESSE
    1 CONCILE DU VATICAN
    1 GUERISON
    1 INTEMPERIES
    1 MALADES
    1 MIRACLE
    1 PENTECOTE
    1 SAINTS
    1 SANTE
    1 SOUFFRANCE APOSTOLIQUE
    2 ANNE-MARIE TAIGI, SAINTE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 COULOMB, LOUISE
    3 NIMES
    3 VICHY
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Rome, 8 juin [18]70.
  • 8 jun 1870
  • Rome
  • *Madame la supérieure des Oblates.*
La lettre

Eh bien, ma fille, si Dieu le permet, je serai dans un mois à Nîmes. Il me revient que le jour de la Pentecôte vous avez entendu la messe dans votre lit. C’est désagréable, mais savez-vous ce que je pense, c’est que vous allez être malade ces jours-ci, afin de guérir mardi prochain et d’apporter un miracle de plus à la canonisation d’Anna-Maria Taïgi. Soeur Marie de Saint-Jean m’écrit une bien bonne lettre sur votre compte; elle comprend que j’ai besoin de détails et elle a le bon esprit de m’en donner.

J’espère que les choses vont aller très vite. On s’entend davantage dans la majorité, et la minorité fait l’effet de se sentir très fort battue. Enfin, si vous n’êtes pas à Vichy, j’aurai la joie de vous voir. Priez bien pour que je vous trouve en bonne santé. Ce serait si triste si vous alliez être malade.

Les chaleurs ont assez diminué, à cause de trois jours de pluie que nous avons eus. Aujourd’hui, pas de soleil, mais un temps horriblement lourd.

Offrez vos souffrances pour le concile et pour ses heureux fruits. Peu à peu le jour se fait, et je ne pense pas qu’à la dernière heure, il y ait beaucoup d’opposants. Demandez au P. Emmanuel de vous aider dans ce que vous ne pouvez pas faire.

Adieu, bien chère enfant. Que N.-S. vous fortifie et vous donne l’amour le plus pur et le plus parfait.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum