- DR08_420
- 4086
- DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 420
- Orig.ms. ACR, AG 274; D'A., T.D.27, n.269, p.223.
- 1 BETISE
1 COLERE
1 CONCILE DU VATICAN
1 CONTRARIETES
1 CRITIQUES
2 ALBIOUSSE, NUMA D'
2 ALZON, MADAME HENRI D'
2 CALLOT, JEAN-BAPTISTE
2 MANSI, GIOVANNI-DOMENICO - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- [Rome, 11 juin 1870].
- 11 jun 1870
- Rome
Cher Père Vincent de Paul,
Je reçois les nouvelles que vos cendres m’envoient. Elles sont bien aimables vos cendres, mais les orateurs du concile sont bien ennuyeux(1). Si je les répandais (vos cendres) sur leurs têtes, je les rendrais peut-être très intéressants. Quels miracles! Enfin, à la garde de Dieu! Faut-il vous envoyer une urne cinéraire?
Aujourd’hui, au concile, Callot disait des excentricités. On riait. Il s’est arrêté pour dire: Murmuria vestra non sunt digna, non impedient veritatem. Callot est devenu plus rouge, et on a ri plus fort(2). Pas autre chose, sinon que d’Albiousse, je crois, touche au terme de ses voeux. Addio.
E.D'ALZON.2. La phrase est bien dans le compte-rendu mais le sténographe, évitant charitablement de parler de rires, a simplement noté *rumores iterantur* (MANSI, 52, c. 619).