DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 443

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• DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 443
• Orig.ms. ACR, AI 137; D'A., T.D.31, n.137, pp.138-139.

• 1 ADVERSAIRES
  1 AMERICAINS
  1 ANGLAIS
  1 ANIMAUX
  1 BAVARDAGES
  1 ESPAGNOLS
  1 ETUDES ECCLESIASTIQUES
  1 INFAILLIBILITE PONTIFICALE
  1 IRLANDAIS
  2 ALLOU, AUGUSTE
  2 CHESNEL, FRANCOIS
  2 PIE, LOUIS
  2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
  2 REGNAULT, LOUIS-EUGENE
  3 CHARTRES
  3 MEAUX
  3 NIMES
  3 POITIERS
  3 ROME, VILLA BORGHESE
• AU PERE EMMANUEL BAILLY
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• Rome, 24 juin [18]70.
• 24 jun 1870
• Rome

Encore un mot, mon cher ami. Lisez encore la lettre pour Monseigneur, mais lisez-la seul, afin que personne ne se doute que vous en avez les prémices. Envoyez-la sous enveloppe, après l’avoir cachetée avec de la colle à bouche. On m’assure que les Espagnols ont renoncé à la parole. Je n’en serais pas surpris. Il y a la plus magnifique indignation contre les orateurs; ils inspirent désormais l’effet de crapauds visqueux. Poitiers n’est pas seul à fuir, Chartres a fui et Meaux crie comme un aigle qu’il faut bâillonner tous les bavards. Quoi qu’on dise, je m’espère pour le 13 à Nîmes.

Hier, nous avons vu les opposants sortir d’une réunion tenue à l’Orangerie Borghese. Chesnel les a appelés des orangistes. Le mot fera fortune et sera particulièrement désagréable aux Anglais, Irlandais et Américains. Je vais me rendre à une réunion intime pour traiter la question des études(1).

Adieu, cher ami. N’oubliez pas de mettre dans la lettre de Monseigneur la quittance et le projet de définition.

Totus tibi.