DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 516

• DR08_516
• 4193
• DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 516
• Orig.ms. ACR, AI 154; D'A., T.D.31, n.154, pp.154-155.

• 1 CHAPELLE
  1 ECONOMIES
  1 FEMMES
  1 HOMMES
  1 NEUVAINE DE MESSES
  1 PREDICATION
  1 TONNEAUX
  1 VIN
  2 JOULE, JEAN-MARIE
  2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
• AU PERE EMMANUEL BAILLY
• BAILLY_EMMANUEL aa
• Le Vigan, 24 oct[obre 18]70.
• 24 oct 1870
• Le Vigan

Cher ami,

Je ne suis pas mort. Ce n’est pas la faute du P. Hipp[olyte] qui me fait prêcher tant qu’il peut. Je suis arrivé pour la fin d’une neuvaine de femmes, j’ai aussi commencé une septaine d’hommes; la chapelle était à peu près comble hier, et encore le P. J[ean]-M[arie] m’avait donné une fausse indication. Vous vous plaignez de vous. Ah! vous avez bien raison, mais croyez que si je commençais mes litanies à moi, ce serait une bien autre kyrielle.

J’ai autre chose à vous dire, je l’oublie.

J’ai décidé que désormais le P. Hippolyte vous donnera provision de vin, bon an mal an, sur le pied de 100 francs le muid, et que vous n’aurez que les droits d’octroi à débourser. Il vous fournira les tonneaux de transport, qu’il vous enverra pleins, que vous lui renverrez vides aussitôt. Cette année, vous pouvez y perdre; une autre fois vous y gagnerez. Cette année, le vin est très bon. Dans tous les cas, ce sera un moyen d’avoir à ne pas débourser l’argent pour le vin.

Adieu et tout à vous. A lundi matin.