- DR09_308
- 4553
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 308
- Cop.ms. ACR, BA 24.
- 1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
1 DOT
1 FAMILLE
1 SUPERIEURE
1 TRISTESSE
1 VOLONTE DE DIEU
2 LE REBOURS, PIERRE
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 OLINGER, MERE
2 PUYSEGUR, JEAN DE
2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
2 PUYSEGUR, MARIE-THERESE DE
3 LOIRE, DEPARTEMENT
3 LYON, MONTEE DES CARMES
3 PARIS, RUE DE MESSINE
3 SAINT-CHAMOND - A LA MERE PRIEURE DU CARMEL DE SAINT-CHAMOND
- CARMELITE Supérieure
- Nîmes, le 20 février [1872](1).
- 20 feb 1872
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Madame,
Je donne communication de votre lettre à mon neveu; quoiqu’elle m’attriste pour ma nièce, elle ne me surprend pas. Je la croyais plus rétablie. Quant au Carmel de Paris, je n’ai plus rien à en dire; il aura palpé 200.000 f. et plus, qu’on ne lui réclamera pas, à coup sûr. Ce n’est pas le genre de mon neveu, ni le mien, et on laissera les parents dans l’embarras. Que la volonté de Dieu soit faite! Peut-être me serait-il utile de connaître les considérations qui vous sont communiquées par la Supérieure de la rue de Messine, car si l’on est condamné à traiter avec cette communauté, il est bon de savoir non pas ce que pense la Supérieure, que je n’incrimine pas, mais le Supérieur, bien connu dans Paris.
Veuillez agréer, Madame, l’hommage de mes sentiments les plus respectueux en N.S.
E.D'ALZON.Cependant le ou la copiste (l'écriture est féminine) a dû commettre une erreur, que l'écriture du P. d'Alzon rend très vraisemblable, en transcrivant 1871 au lieu de 1872. En effet, quasiment incompréhensible en février 1871, notre lettre s'insère parfaitement entre la *Lettre* 4511 (du 28.12.1871) d'une part et les *Lettres* 4555 (23.02.1872) et 4559 ( 29.02.1872) de l'autre. Enfin la *Lettre* 4455 (du 21.11.1871) à Mère M.-Eugénie de Jésus nous permet de dire que la supérieure carmélite est celle du Carmel de Saint-Chamond (Loire).
2. Voir *Lettre* 4437, où le P. d'Alzon lui-même explique toute cette affaire. Le supérieur est M. Le Rebours. Il a défendu un peu trop âprement les intérêts du Carmel de l'avenue de Messine dans la question du règlement de la succession de Mme de Puysegur entre Alix (Sr Marie-Térèse) et son frère Jean en 1869.