- DR09_019
- 4245
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 19
- Orig.ms. ACR, AE 366; D'A., T.D.25, n.366, pp.312-313.
- 1 ALLEMANDS
1 CAPITAUX EMPRUNTES
1 COMMUNAUTES ASSOMPTIONNISTES
1 DEFENSE DE L'EGLISE
1 MALADES
1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
1 PREDICATION DE RETRAITES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 VOYAGES
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 BOURLET, LES
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 FERRET, JULES
2 PATY, MARIE-CAROLINE DE
2 PERNET, ETIENNE
3 ARRAS
3 BELGIQUE
3 GENEVE
3 HAINAUT
3 LEUZE
3 NIMES
3 PARIS
3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
3 PRUSSE - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Nîmes, le 22 février 1871.
- 22 feb 1871
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Cher ami,
Le P. Pernet est en Belgique(1); il me semble qu’il peut vous arriver, le P. V[incent] de Paul est ici. Ne croyez-vous pas utile de profiter de la circonstance? Il me le semble à moi. J’estime qu’il importe que nous réglions bien des choses. Le P. V[incent] de Paul n’ira à Paris, où il est prêt à retourner, que quand vous serez venu ici. La situation d’Arras, la situation d’un nouveau noviciat, indispensable peut-être, à Paris, la situation financière de votre maison, où mes 100.000 francs me font l’effet d’être furieusement enterrés, l’oeuvre de la défense de l’Eglise, tout cela a une immense importance. Je ne crois pas qu’on puisse traiter seulement cela par écrit. Faites donc un effort suprême; croyez-moi, arrivez.
Mère M. Caroline est dans un état extraordinaire; pas de fièvre et la tête qui s’en va. Je crois savoir ce que c’est, mais je garde ma langue. J’aurais sur les religieuses à vous dire des choses qui ne s’écrivent pas.
Enfin, je le vois, vous voulez jouir du spectacle de l’entrée triomphale des Prussiens. Après cette méchanceté, je vous embrasse bien tendrement.
E.D'ALZON.