DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 115

• DR09_115
• 4344
• DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 115
• Orig.ms. ACR, AI 187; D'A., T.D.31, n.187, p.177.

• 1 CAPITAUX EMPRUNTES
  1 COLLEGE DE NIMES
  1 ENSEIGNEMENT
  1 HERITAGES
  1 INTERETS
  1 LIBERALISME CATHOLIQUE
  1 POLITIQUE
  1 PRESSE
  1 RESSOURCES FINANCIERES
  1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
  1 VIN
  2 ALLEMAND, LOUIS
  2 CHAMBORD, COMTE DE
  2 DUMAZER, ALEXIS
  2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
  2 LA TOUR D'AUVERGNE, CHARLES-AMABLE DE
  2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
  3 BOURGES
  3 PARIS
  3 VIGAN, LE
• AU PERE EMMANUEL BAILLY
• BAILLY_EMMANUEL aa
• Le Vigan, 13 [juillet 18]71(1).
• 13 jul 1871
• Le Vigan

Cher ami,

Je pense que le P. Hippolyte va vous envoyer 5.000 ou 6.000 francs au moins. Le vin doit être vendu. Si le P. Alexis n’a envoyé qu’une traite de 250 francs, prenez les autres 250 francs pour en faire ce que vous voudrez. Quant au cautionnement(2), ne m’aviez-vous pas dit que l’on pouvait négocier mes 10.000 francs de l’emprunt? Voyez. Voilà 6.000 francs, à moins qu’avec les autres 4.000 vous payez les intérêts des actionnaires. Je n’autorise que cet emploi. Ai-je traité toutes les affaires d’argent?

Le P. Hippolyte va à Paris avec l’intention de donner au collège tout ce qu’il retirera de son héritage. Il est très bien disposé pour Nîmes dans le moment. Ainsi ne le tracassez pas trop. Que dit-on à Nîmes de l’affaire du drapeau blanc? En y réfléchissant, ce sera l’enterrement des catholiques libéraux. Henry V en sera débarrassé du coup et ce ne sera pas un très grand mal à mon avis.

Pour refaire le prospectus, il faut que j’aie un prospectus. Ah! mais je m’aperçois qu’il vient de m’en arriver à l’instant un sous bande. Je vais m’occuper de l’affaire. Quant au Congrès, je le préfère à Bourges. J’en connais l’archevêque(3) et dans les termes où je suis avec lui, il me semble que nous pourrons faire là quelque chose. Quant à la lettre que vous voulez, pourquoi ne l’adresserai-je pas du Vigan à M. Allemand? Ah! que l’on a besoin de réfléchir! Mais je maintiens Bourges.

Adieu, très cher. J’ai la tête un peu rompue.