DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 200

11 nov 1871 Le Vigan DESCAMPS Pierre aa

Les confessions – Le petit Bouchet – Les cancans – Prises de capuchon.

Informations générales
  • DR09_200
  • 4433
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 200
  • Orig.ms. ACR, AK 318; D'A., T.D.33, n.1, p.239.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 BAVARDAGES
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 MALADES
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 RENVOI D'UN ELEVE
    1 VETURE RELIGIEUSE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BLANC, JOSEPH-MARIE
    2 BOCHET, JOSEPH
    2 DESAIRE, CHARLES
    2 FAVRE, JOSEPH-BRUNO
    2 GROS, FRANCOIS
    3 TARENTAISE
  • AU PERE PIERRE DESCAMPS
  • DESCAMPS Pierre aa
  • Le Vigan, 11 nov[embre 18]71.
  • 11 nov 1871
  • Le Vigan
La lettre

Mon cher ami,

Le P. Emmanuel m’envoie votre lettre, voici ce que vous devez répondre:

1° Si l’on vous reparle de confessions, vous direz que cela a été arrangé avec Monseigneur de Tarentaise. Si l’on insiste, ajoutez qu’on n’a qu’à m’écrire.

2° Si le petit Bochet est malade, renvoyez-le tout bonnement avec de bons procédés.

En général n’écoutez pas les cancans. Ainsi pour la lettre de Favre, il avait montré sa lettre ici; il disait seulement à sa tante de n’en pas parler dans le pays, ce qui est bien différent. Vous auriez tort d’écouter tous les cancans, sans quoi vous finirez par ne savoir plus où donner de la tête.

Adieu, cher ami. Laissez faire et laissez dire, et marchez votre chemin(1).

Tout à vous en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Le P. Desaire et le P. Joseph-Marie viennent à l'instant de prendre le capuchon.1. De nombreuses lettres écrites par divers religieux au tout jeune supérieur du premier alumnat dans les premiers mois de sa fondation sont conservées. Elles marquent l'intérêt de la congrégation pour l'oeuvre naissante dont tous avaient dès l'abord reconnu l'importance. Elles mériteraient certainement une étude particulière. Citons quelques mots d'une très longue lettre de Vincent de Paul, datée du 10 novembre : "Vous me demandez des conseils. [...] voici pour les commencements le grand, le capital conseil que je puis vous apporter : Ne comptez rien réformer plus tard; vous faites la maison avec ces douze enfants dans l'esprit qu'elle aura pendant les trois ou 400 ans qu'il plaira au Bon Dieu de la faire vivre."