DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 234

25 nov 1871 Le Vigan BAILLY_EMMANUEL aa

Le P. Désaire – Accepter ceux qui veulent travailler à la reconstruction de la société sur la base des vérités sociales catholiques – Varia.

Informations générales
  • DR09_234
  • 4469
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 234
  • Orig.ms. ACR, AI 201; D'A., T.D.31, n.201, pp.184-185.
Informations détaillées
  • 1 ANCIENS ELEVES
    1 CHEMIN DE FER
    1 DOCTRINE CATHOLIQUE
    1 INTEMPERIES
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 PENSIONS
    1 REUNIONS POPULAIRES
    1 SOCIETE
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BLANC, JOSEPH-MARIE
    2 BOUCHET
    2 DESAIRE, CHARLES
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 GERMER-DURAND, FRANCOIS
    2 PIE IX
    2 PITRA, JEAN-BAPTISTE
    2 PITRA, MERE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 NIMES
    3 SAVOIE
    3 VIGAN, HOSPICE
  • AU PERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • Le Vigan, 25 nov[embre] 1871.
  • 25 nov 1871
  • Le Vigan
La lettre

Mon cher ami,

J’ai économisé aujourd’hui quatre jours, autant de gagné. Pourvu que le chemin de fer ne vienne pas me retarder! Je vous ai dit hier que le P. Desaire était parti pour courir après les pièces du P. Alexis. Aujourd’hui il se trouve que le P. Blanc, le P. Hippolyte et moi lui avions dit la même chose, c'[est]à-d[ire] que ce n’était pas la peine. Une autre fois, il nous croira, mais il aura pris l’air de Savoie. J’espère que la neige l’en aura chassé.

Si le P. Alexis vous écrit son audience du Pape, ayez bien [soin] de me l’envoyer.

Que s’est-il passé à la réunion d’hier? François n’a pas trop su me l’expliquer. Dans tous les cas je me réserve de bien dire ce que j’en pense, à mon retour, qui peut être très certainement avant la fin de l’année, comme je n’osais pas l’espérer d’abord. Il faut accepter tous ceux qui veulent travailler à la reconstruction de la société sur la base des vérités sociales, contenues dans la doctrine catholique. Mais il n’y a pas à se tourmenter de toutes les petites oppositions que l’on me signale. Ceux qui ne voudront pas venir resteront, et ceux qui voudront venir viendront.

Faites bien prier pour que si le bon Dieu veut que nous vendions notre terrain, il puisse être vendu. Répondez à la Mère Pitra(1) que, si elle veut nous envoyer son protégé, nous la prendrons à 10 francs par mois; elle n’a qu’à l’envoyer au Vigan.

Adieu, cher ami. Je ne crois pas avoir à vous dire autre chose pour ce soir, sinon que Bouchet est venu me déclarer qu’il ne se sentait pas la vocation. Il vient de partir, il y a une demi-heure.

Tout à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Soeur du cardinal Pitra, religieuse de Saint-Vincent de Paul à Nîmes.