DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 239

28 nov 1871 Le Vigan CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Varia – Marie Rogier – Offrons à N.-S. nos incapacités.

Informations générales
  • DR09_239
  • 4475
  • DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 239
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 420; D'A., T.D.30, n.382, p.203.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 BETISE
    1 CONVERSATIONS
    1 EMOTIONS
    1 OBLATES
    1 VERTU DE FORCE
    1 VERTUS RELIGIEUSES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 VOIE UNITIVE
    2 CARRETON, ELISABETH
    2 CORRENSON, AUGUSTINE
    2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
    2 ROGIER, MARIE
    2 ROSINE
    2 TESSAN, MADEMOISELLE DE
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Le Vigan, 28 nov[embre 18]71.
  • 28 nov 1871
  • Le Vigan
  • *Madame la Supérieure des Oblates.*
La lettre

Ma bien chère enfant,

Je connais vos émotions. Dans votre état de santé il ne faut pas se décourager. Cette petite nous reviendra, croyez-le. Seulement concluez à la nécessité de vous faire obéir et vous ferez bien de faire sentir à Soeur Elisabeth ses sottises. Mais par qui la remplacer? Car un peu plus tôt un peu plus tard il faudra en venir là.

Je fais une grande différence entre Rosine et Soeur Thérèse-Augustine. Ne vous découragez pas et que votre soeur ne se décourage pas, non plus; sous peu ne soyez pas surprise de la voir sonner à votre porte. J’ai autre chose à vous dire. J’arrive, il y a deux heures, de Sumène où j’étais allé coucher. Marie Rogier est venue me voir; j’ai eu avec elle une très longue conversation. Il s’agit de savoir si vous la voulez pour Oblate. Je n’ai qu’à parler et c’est fait. Elle viendra probablement me voir ici et si j’étais positivement campé sur votre décision, (car je ne l’accepte qu’autant que cela vous va), elle sera nôtre et plus tôt peut-être qu’on ne le croirait de prime abord. Un mot de vous me ferait plaisir, si vous n’êtes pas souffrante.

J’ai aperçu hier Mlle de Tessan, hors du confessionnal: elle avait bonne tournure, au moins cela m’a paru ainsi dans la rue.

Allons, ma fille, tournons-nous bien vers Notre-Seigneur; offrons Lui nos incapacités, si nous ne pouvons Lui offrir autre chose. Mais je suis convaincu que pourvu que vous le laissiez faire, il rendra votre coeur bien brûlant et le transformera en un sanctuaire de toutes les vertus religieuses.

Votre père

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum